Griechenland kann auf die Rettung vor dem Staatsbankrott in letzter Minute hoffen. Am kommenden Montag wollen die Eurostaaten nach monatelangem Gezerre endgültig den Weg für das neue Griechenland-Paket von mindestens 130 Milliarden Euro frei machen.
Das kündigte der Vorsitzende der Eurogruppe, Jean-Claude Juncker, am Mittwochabend an.
La zone euro a affiché sa confiance mercredi dans la possibilité de trouver dès lundi une solution pour sauver la Grèce de la faillite, sous la forme d’une aide financière vitale qui serait toutefois assortie de mesures accentuant la mise sous tutelle du pays.
Der griechische Finanzminister Evangelos Venizelos erklärte im Fernsehen, sein Land habe nun alle Bedingungen der internationalen Geldgeber erfüllt.
Nach Beratungen mit den Euro-Finanzministern erklärte Juncker, er sei zuversichtlich, dass dann “alle notwendigen Entscheidungen” getroffen werden könnten. Es habe auf dem Weg zu dem neuen Paket erhebliche Fortschritte gegeben. Die Euro-Finanzminister hatten ein für Mittwochabend geplantes Sondertreffen wegen zunächst fehlender Fortschritte abgesagt und sich stattdessen in einer rund dreistündigen Telefonkonferenz verständigt.
“Auf der Basis der Bestandteile, die derzeit auf dem Tisch liegen (…) bin ich zuversichtlich, dass die Eurogruppe in der Lage sein wird, alle nötigen Entscheidungen am Montag, den 20. Februar zu treffen”, schrieb der luxemburgische Premier. Die Februar-Sitzung der Minister ist seit längerem geplant.
Seit Dienstag habe es erhebliche Fortschritte gegeben. So hätten die Europartner starke Zusagen der Chefs der beiden großen Parteien erhalten, die die Koalitionsregierung in Athen tragen. Auch gebe es mehr Klarheit über die zusätzlichen Sparmaßnahmen von 325 Millionen Euro, die die Eurostaaten von Griechenland als eine der Vorbedingungen gefordert hatten.
Beratungen nötig
Es seien noch weitere Beratungen nötig, um sicherzustellen, wie die Umsetzung der Sparprogramme überwacht werden kann. Es müsse auch gewährleistet werden, dass der Schuldendienst Vorrang habe. In diesem Zusammenhang war bei einem vergangenen Minister-Treffen über ein Sonderkonto zur Rückzahlung von Krediten gesprochen worden. Nach Venizelos’ Worten sind die meisten Probleme nach der Telefonkonferenz mit seinen Amtskollegen gelöst. Geklärt werden müssten jetzt noch einige “technische Themen”.
Juncker sagte auch, dass die “Troika” von EU-Kommission, Europäischer Zentralbank (EZB) und Internationalem Währungsfonds (IWF) ihren Bericht zur sogenannten Schuldentragfähigkeit Griechenlands abgeschlossen habe. Dabei geht es um die Forderung der internationalen Geldgeber, dass Athen bis Ende des Jahrzehnts seine gesamtstaatliche Verschuldung auf 120 Prozent der Wirtschaftsleistung senkt nach derzeit rund 160 Prozent. Erlaubt sind höchstens 60 Prozent.
In Trippelschritten arbeitet derweil die griechische Regierung den Forderungskatalog der internationalen Geldgeber – der “Troika” – ab. Am Mittwoch gaben die Chefs der beiden Regierungsparteien die verlangte Zusicherung, Sparzusagen auch nach den Wahlen im April einzuhalten. Sozialisten-Chef Giorgos Papandreou habe versichert, das Sparprogramm werde in die Tat umgesetzt und werde auch nach den Neuwahlen gelten, teilte das Büro der Sozialisten mit.
Zugleich bekannte sich auch der Vorsitzende der Konservativen Partei Nea Dimokratia (ND), Antonis Samaras, in einem Brief an die EU und die Europäische Zentralbank zum Sparprogramm. Samaras betonte aber auch, sich für Änderungen einzusetzen, die Wachstum förderten.
Absichtserklärung mit Privatgläubigern
Damit konnte Athen eine weitere wichtige Bedingung für die Milliarden-Hilfen abhaken. Am Vorabend hatte der Ministerrat beschlossen, durch Kürzungen im Haushalt verschiedener Ministerien und vor allem von Renten die verlangten, zusätzlichen Einsparungen von 325 Millionen Euro zusammenbringen. Die EU-Kommission hatte zuvor Tempo angemahnt. “Die Zeit läuft ab”, sagte der Sprecher von Währungskommissar Olli Rehn.
Offen ist, wann die Absichtserklärung mit Privatgläubigern wie Banken und Versicherungen auf einen Schuldenschnitt bekanntgegeben werden soll. Venizelos sagte, er hoffe, dass dies ebenfalls am Montag der Fall sein könne.
Die Staatsschulden sollen mit dem Schnitt um rund 100 Milliarden Euro sinken. Eine grundsätzliche Einigung soll es bereits geben, wobei das Ausmaß offen ist. Nach Angaben von Bundesfinanzminister Wolfgang Schäuble sind die Verhandlungen weit vorangeschritten. Rehns Sprecher sagte: “Die Privatsektorbeteiligung ist eine umfangreiche Operation, sie braucht Zeit.”
Im EU-Parlament mehren sich Forderungen nach mehr Wachstumsinitiativen für Griechenland – statt das Land “kaputt zu sparen”. Die Sozialdemokraten wollen eine eigene “Troika” von Parlamentariern nach Griechenland schicken, um mit Regierungsvertretern und Gewerkschaftern über ein alternatives Programm zu beraten. Es sollte Vorschläge zur Ankurbelung der Wirtschaft und zur Schaffung von Arbeitsplätzen beinhalten.
Quelle: wort.lu/dpa
“Je suis confiant dans le fait que l’Eurogroupe parviendra à prendre toutes les mesures nécessaires (concernant l’aide à la Grèce) le lundi 20 janvier”, a affirmé le chef de file de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker dans un communiqué à l’issue de plus de trois heures de discussions téléphoniques avec ses collègues. A cette date se tiendra une réunion des ministres des Finances à Bruxelles.
L’objectif est de déboucher sur un accord de principe concernant le plan de soutien à la Grèce composé d’une aide publique de 130 milliards d’euros et d’un effacement partiel de la dette grecque détenue par les créanciers privés, à hauteur de 100 milliards d’euros. Le temps presse: l’opération d’échange de dette qui doit être mis en oeuvre par les créanciers privés, si elle obtient le feu vert de la zone euro, durera plusieurs semaines, et la Grèce doit rembourser 14,5 milliards d’euros d’ici le 20 mars, sous peine de se retrouver en faillite.
A bout de patience vis-à-vis d’Athènes, la zone euro avait exigé la semaine passée un certain nombre de conditions, mais devant l’absence d’avancées, M. Juncker avait tapé du poing sur la table mardi soir et décidé d’annuler une réunion des ministres qui devait se tenir mercredi, reportant toute décision. Depuis, “des progrès substantiels ont été réalisés”, a-t-il souligné mercredi. En 24 heures, Athènes a très nettement accéléré la manoeuvre.
Première mesure prise: les chefs des deux partis gouvernementaux grecs, le socialiste Georges Papandréou et le conservateur Antonis Samaras, ont envoyé dans la journée une lettre aux responsables de la zone euro dans laquelle ils s’engagent à poursuivre les objectifs de la politique économique négociée avec l’UE et le FMI. Cette lettre était une condition exigée par leurs partenaires avant le déblocage du deuxième plan d’aide à la Grèce, afin de s’assurer de la poursuite des réformes après les élections en avril.
Autre avancée: les autorités grecques ont trouvé comment réaliser 325 millions d’euros d’économies supplémentaires dans le budget 2012. Enfin, la troïka des principaux bailleurs de fonds du pays a rendu son rapport sur la soutenabilité de la dette grecque, ce qui devrait permettre d’avancer sur la question de savoir s’il faut garder l’objectif d’un niveau ramené à 120% du PIB d’ici 2020 ou le laisser laisser atteindre un niveau plus élevé, par exemple 125%. Sur ce point, “il y a les fétichistes du 120% qui n’en démordent pas”, en particulier les Pays-Bas, l’Allemagne et la Finlande, a indiqué une source proche des négociations. Si le curseur ne bouge pas des 120%, condition posée par le Fonds monétaire international, une rallonge pourrait être nécessaire.
En dépit des progrès obtenus, il reste encore du travail sur les mécanismes de surveillance de l’application des réformes promises par la Grèce, a indiqué le chef de file de l’Eurogroupe. Il faudra “s’assurer que le service de la dette sera prioritaire”, a-t-il insisté, faisant référence à la proposition européenne de mettre en place un compte bloqué réservé au service de la dette grecque. Les autorités grecques ont aussi défini avec la troïka une “liste détaillée d’actions préalables” à l’octroi effectif de l’aide, et un calendrier pour la mise en oeuvre de ces mesures a été fixé.
Cette nouvelle feuille de route intervient après une journée de psychodrame au sein de la zone euro, certains membres envisageant de plus en plus ouvertement de laisser le pays faire faillite, au grand dam d’Athènes. “Il faut dire la vérité au peuple grec, il y a plusieurs [pays de la zone euro] qui ne veulent plus de nous. Et il faut les convaincre” que la Grèce peut “réussir” à y rester “pour les prochaines générations, pour nos enfants”, a prévenu dans la matinée le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, ajoutant que certaines “puissances au sein de l’Europe jouaient avec le feu”.
Des informations ont émergé mercredi, laissant entendre que le programme d’aide de 130 milliards d’euros promis par la zone euro ne serait pas versé dans l’immédiat, alors que la Grèce risque le défaut de paiement. “Le clan des durs (Allemagne, Pays-Bas, etc.) n’exclut pas un défaut de paiement grec et une sortie de la zone euro”, a confirmé un diplomate européen. “L’échéance de mars s’impose, mais rien n’est exclu. Tous les scénarios, y compris le scénario du pire, sont encore sur la table”, a-t-il ajouté. Un scénario qui suscite l’inquiétude de certains pays de la zone euro. Le chef du gouvernement italien Mario Monti a ainsi estimé que “pour l’Union européenne, il était important d’inclure, pas d’exclure”, au cours d’une intervention au Parlement européen. “Nous ne pouvons pas nous permettre que l’euro devienne un facteur de désagrégation et de séparation entre citoyens européens. Ce risque existe”, a-t-il averti dans la journée.
Source: AFP