Remboursement des traitements de la dyslexie

Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz et de Madame la députée Françoise Hetto à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale concernant le remboursement des traitements de la dyslexie







Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous désirons poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale concernant le remboursement des traitements de la dyslexie.

La dyslexie ou trouble spécifique du langage écrit, se définit comme une difficulté durable d’apprentissage de la lecture et d’acquisition de son automatisme, chez les enfants personnes d’intelligence normale, ne présentant aucun trouble sensoriel (visuel ou auditif) ou psychologique préexistant. Ce défi, quand il n’est pas relevé, génère très souvent des retards cumulés et des déficits constatés qui vont bien au-delà des apprentissages scolaires.

Bien que la dyslexie soit reconnue officiellement en tant qu’handicap par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans sa « Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé », il n’en reste pas moins que tel n’est pas le cas au Grand-Duché et que par conséquent les enfants concernés par ces troubles ainsi que leurs parents ne bénéficient dans le cadre du traitement de ces troubles d’aucun soutien de la part des caisses de maladie.

Vu les développements antérieurs, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale :

  • Quelles sont les raisons pour lesquelles la dyslexie n’est pas reconnue en tant qu’handicap voire maladie au Grand-Duché ?
  • Monsieur le Ministre n’estime t-il pas qu’il conviendrait de soutenir dans la mesure du possible les enfants concernés, notamment en remboursant les traitements relatifs à leurs troubles, à savoir les séances d’orthophoniste ainsi que les traitements médicamenteux ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération. 

Marc Spautz
Françoise Hetto
Députés

 

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