Le système d’alerte de l’Administration des Services de Secours

Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je désire poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire concernant le système d’alerte de l’Administration des Services de Secours.

Comme les services de secours au Grand-duché de Luxembourg sont en majeure partie assurés par des bénévoles, les ambulanciers, sauveteurs et pompiers ne sont donc généralement pas en astreinte dans le centre d’intervention, mais s’y rendent au plus vite après avoir reçu un signal d’alerte sur leur sémaphone. Les volontaires ont une haute conscience du devoir et essayent s’ils sont de permanence de répondre au plus vite à chaque appel du CSU 112. Malheureusement le logiciel d’exploitation du CSU ainsi que le réseau d’alerte de l’Administration des Services de Secours ne répondent plus aux exigences d’un service de secours performant et efficace. Par conséquent des pertes de temps de 5 à 6 minutes peuvent avoir lieu entre le déclenchement de l’alerte et l’arrivée du signal sur le sémaphone du volontaire. Ce fait entraîne une intervention retardée des services de secours, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour tout impliqué ayant besoin d’aide et en plus démotive les volontaires qui font de leur mieux pour intervenir au plus vite. 

Afin de limiter les délais l’Administration des Services de Secours envoie un SMS sur le GSM privé du volontaire lors d’une alerte. Mais ce système de « dépannage » ne fonctionne pas en cas d’alerte générale pour incident majeur, ou encore de surcharge du réseau mobile. 

Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes au ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire. 

  • Est-il envisagé de remplacer le système d’alerte en place par un système plus performant pour que ces délais soient limités à l’avenir ?
  • Est-ce que l’acquisition d’un logiciel d’alerte semblable aux systèmes fonctionnant depuis des années à l’étranger est prévue ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz
Député
Zréck