De CSV-Zentrumsdéputéierten Laurent Mosar stellt eng parlamentaresch Ufro un de Justizminister Luc Frieden.
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 76 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Justice concernant la revendication des forces de police de créer une commission spéciale consacrée à la lutte contre la délinquance en provenance des pays africains et plus particulièrement des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Il ressort d’un article publié ce matin dans le quotidien «Luxemburger Wort » que la Police Grand-Ducale souhaite la mise en place d’une commission spéciale pour mieux appréhender les délinquants originaires d’Afrique de l’Ouest, dont l’arrivée a bouleversé le milieu de la drogue traditionnel.
D’après la police, il s’agirait d’une délinquance organisée opérant sur tout le sol européen. 70% des délinquants d’origine africaine appréhendés dernièrement au Luxembourg sont connus des services d’Interpol pour avoir déjà été impliqués dans des affaires de drogue et autres affaires criminelles dans au moins un autre pays européen.
Aux yeux des forces de police, il est indispensable de les doter de moyens nouveaux pour combattre cette nouvelle forme de délinquance. Ils sont d’avis que la mise en place d’une commission spéciale, sur le style des groupes mixtes d’enquêtes qui existent déjà au niveau interne, mais avec des moyens plus importants, permettra d’endiguer le phénomène.
Dans ce contexte, j’aurais souhaité savoir de Monsieur le Ministre de la Justice :
Le Gouvernement est-il favorable à la mise en place d’une telle commission spéciale ? De manière générale de quels moyens le Gouvernement entend-t-il doter les services de police afin de leur permettre de lutter plus efficacement contre la délinquance liée à la drogue, délinquance qui transfigure littéralement l’aspect de certains de nos quartiers qui ressemblent de plus en plus à des supermarchés de la drogue à ciel ouvert ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Laurent Mosar
Député