Eng parlamentaresch Ufro vun der CSV-Süddéputéiert Nancy Arendt un eis Bildungsministesch Mady Delvaux-Stehres
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous informer que je souhaite poser la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle.
Au vu de l’actualité politique récente, qui a été dominée par la présidence luxembourgeoise du Conseil européen et le référendum pour le traité constitutionnel, il est à constater que le citoyen luxembourgeois, dont notamment les jeunes, n’est pas assez informé sur l’importance de l’intégration européenne, le rôle du Luxembourg en Europe ainsi que sur l’idée fondatrice de l’Union européenne.
Les cours d’histoire dans nos lycées du secondaire et du secondaire technique commencent en classe de 7e généralement par l’âge de pierre paléolithique et néolithique, suivie par l’histoire des Celtes au Luxembourg, l’Egypte, la Mésopotamie, et se terminent avec l’Hellénisme. Les périodes historiques sont par la suite successivement traitées jusqu’à la classe de première.
Il est indéniable que certaines de ces périodes sont d’une importance fondamentale pour comprendre et appréhender le développement et l’histoire de l’Europe (guerre des trente ans, la révolution française, congrès de Vienne etc.). Il reste cependant à constater que l’histoire récente de l’Europe et du Grand-Duché, et notamment l’histoire de l’intégration européenne, ne sont traitées qu’en classes terminales.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle:
1. Dans le contexte du référendum du 10 juillet 2005, est-ce que le ministère a donné la consigne claire aux professeurs d’histoire, d’instruction civique et de COMOCO de mettre un accent particulier sur l’histoire européenne récente ainsi que sur le rôle du Luxembourg dans le processus de l’intégration européenne?
2. Est-ce qu’on pourrait envisager d’une façon générale de mettre un accent particulier sur l’histoire récente de l’Union européenne, ainsi que sur le rôle que le Grand-Duché y a joué?
3. Y aurait-t-il la possibilité de commencer à un stade plus précoce par l’étude de l’histoire de l’intégration européenne dans nos lycées et lycées techniques?
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma très haute considération.
Nancy Arendt
Députée