S’orienter selon les besoins réels

Congé pour raisons familiales: Marc Spautz, Député CSV et Secrétaire Général du LCGP propose des adaptations

A l’occasion de la réception de Nouvel An du LCGB, la revendication d’élargir le congé pour raisons familiales fut formulée. Nous avons demandé au Secrétaire général du LCGB, Marc Spautz, quelles étaient les raisons qui ont amené à cette revendication et comment devrait être désormais agencé le congé pour raisons familiales.

SF : A présent, le congé pour raison familiales permet aux parents d’un enfant malade de veiller pendant deux jours sur cet enfant, ceci sur base d’une attestation de maladie établie par un médecin et qui est à remettre à l’employeur. Marc Spautz, pourquoi modifier ces dispositions ?

Marc Spautz : D’une part, nous avons observé que le besoin de veiller un enfant malade peut bien entendu dépasser les deux jours consacrés jusqu’ici. D’autre part, nous avons dû constater que pour être disponibles au-delà des deux jours accordés dans le cadre du congé pour raisons familiales, les parents, et surtout les mères, sont souvent amenées à s’inscrire eux-mêmes en congé de maladie. C’est une situation malsaine pour les uns comme pour les autres.

SF : Comment pourrait-on mieux agencer le congé pour raisons familiales ?

Marc Spautz : Il faudrait étendre la durée de ce congé, notamment en se basant sur les véritables besoins de l’enfant malade et ceci sur avis du médecin traitant. Il faudrait bien sûr faire intervenir le contrôle médical, surtout s’il s’agit de donner un avis en cas de maladie prolongée de l’enfant.

SF : Donc, l’extension de la durée se ferait en fonction des besoins. Qui pourrait bénéficier du congé pour raisons familiales ?

Marc Spautz : Il m’importe de souligner en effet que les bénéficiaires doivent être aussi bien les pères que les mères.

SF : De quelle manière va procéder le LCGB pour appuyer sa revendication ?

Marc Spautz : Notre syndicat procédera par le biais des deux députés au Parlement, à savoir Ali Kaes et ma personne. Nous allons formuler une proposition de loi à ce sujet et l’introduire auprès des instances compétentes.

Source: Soziale Fortschrëtt, février 2007

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