Résolution du MEI

Le Mouvement Européen appelle les Etats membres à poursuivre la ratification du Traité constitutionnel et à mettre en place un plan “D” pour une meilleure participation des citoyens

I

1. Chaque pays et chaque peuple a le droit mais aussi le devoir d’exprimer son opinion sur la
Constitution européenne. Aucun Etat membre ne peut bloquer la volonté politique d’un autre
Etat membre. L’accord unanime de soumettre le Traité à la ratification doit être respectée
(Pacta sunt servanda).

2. Le processus de ratification ne doit pas être interrompu mais doit être poursuivi sur base du
texte de la Constitution. Chaque Etat membre décide du timing et de la méthode de
ratification.

II

3. Nous devons analyser les motifs du vote pour le « Non » lors des referendums et répondre
aux préoccupations et aux craintes qui ont été soulevées par les citoyens en ce qui concerne la
crise économique, sociale et de l’emploi au sein de l’UE. Les questions concernant l’identité
et la souveraineté ainsi que celles concernant la démocratie et la transparence dans l’UE
doivent être examinées de près.

4. Un grand débat est nécessaire sur l’avenir de l’Europe et les politiques de l’Union
européenne. Le Mouvement Européen International soutient la mise en oeuvre d’un plan « D »
(démocratie) pour une meilleure communication et participation de tous les citoyens à travers
l’Europe. Nous demandons instamment que de nouveaux mécanismes soient mis en place
pour assurer la poursuite du débat européen afin de faire le lien entre les discussions ayant
lieu à tous les niveaux dans les 25 Etats membres.

1. Chaque pays et chaque peuple a le droit mais aussi le devoir d’exprimer son opinion sur la Constitution européenne. Aucun Etat membre ne peut bloquer la volonté politique d’un autre Etat membre. L’accord unanime de soumettre le Traité à la ratification doit être respectée (Pacta sunt servanda). 2. Le processus de ratification ne doit pas être interrompu mais doit être poursuivi sur base du texte de la Constitution. Chaque Etat membre décide du timing et de la méthode de ratification. 3. Nous devons analyser les motifs du vote pour le « Non » lors des referendums et répondre aux préoccupations et aux craintes qui ont été soulevées par les citoyens en ce qui concerne la crise économique, sociale et de l’emploi au sein de l’UE. Les questions concernant l’identité et la souveraineté ainsi que celles concernant la démocratie et la transparence dans l’UE doivent être examinées de près. 4. Un grand débat est nécessaire sur l’avenir de l’Europe et les politiques de l’Union européenne. Le Mouvement Européen International soutient la mise en oeuvre d’un plan « D » (démocratie) pour une meilleure communication et participation de tous les citoyens à travers l’Europe. Nous demandons instamment que de nouveaux mécanismes soient mis en place pour assurer la poursuite du débat européen afin de faire le lien entre les discussions ayant lieu à tous les niveaux dans les 25 Etats membres.

III

5. Dans le même temps, l’UE doit prouver sa capacité à agir de façon décisive. Il ne peut y
avoir de vide ni de recul dans l’élaboration des politiques européennes. Plus particulièrement,
les perspectives financières 2007 – 2013, la Stratégie de Lisbonne, la lutte contre le crime
international et le terrorisme, la protection de l’environnement mondial et les positions de
l’Europe sur les politiques internationales doivent être mises en oeuvre.

6. L’Europe doit maintenant montrer sa capacité à maîtriser cette crise. Un retour au
nationalisme n’est pas la solution.

Luxembourg, le 11 juin 2005