Réaction du gouvernement luxembourgeois au sujet du Rapport de la Commission européenne sur la Turquie
Le gouvernement luxembourgeois, réuni en Conseil, a pris note du rapport de la Commission européenne dans lequel elle recommande l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne avec la Turquie. Le gouvernement salue le travail complet et nuancé fourni par la Commission européenne dans ce dossier qui devrait permettre au chefs d’État et de gouvernement de prendre une décision en connaissance de cause lors du Conseil européen des 17 et 18 décembre 2004.
Le gouvernement luxembourgeois note avec intérêt que les recommandations de la Commission européenne contiennent un catalogue complet des questions devant être traitées et résolues lors d’éventuelles négociations d’adhésion avec la Turquie. Le gouvernement luxembourgeois fait siennes les conclusions de la Commission que ces négociations, une fois entamées, “sont un processus ouvert dont le résultat ne peut être garanti à l’avance.”
L’ampleur des adaptations nécessaires de part et d’autre ainsi que la poursuite et la mise en oeuvre indispensables des réformes en Turquie s’opposent à des négociations menées au galop qui ne feraient qu’intensifier les problèmes.
“Nous récusons l’idée que l’adhésion de la Turquie puisse se faire au galop” a dit M. Juncker, “mais elle devra être préparée de façon minutieuse afin que ni l’Union européenne, ni la Turquie ne souffriront des conséquences d’une adhésion mal préparée.”
Communiqué par le Service information et presse du gouvernement le 8.11.2004