En date du lundi, 12 juillet 2004, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, chargé de la formation du nouveau gouvernement, a présenté à la presse les premiers résultats des négociations de coalition entre le CSV et le POSL.
En compagnie des présidents du CSV et du POSL, MM. François Biltgen et Jean Asselborn, le formateur a parlé d’un large consensus en matière des volets économiques et financiers du programme du futur gouvernement.
Ainsi, les deux délégations se sont mises d’accord à mener une politique budgétaire prudente, bien que les signes d’une relance économique se multiplient. Dans le souci de moderniser les infrastructures nécessaires pour assurer la compétitivité de l’économie nationale, les délégations du CSV et du POSL se prononcent pour le maintien du haut niveau des investissements publics. Afin de réduire les charges administratives des entreprises et plus particulièrement des PME, un haut fonctionnaire sera désigné pour étudier toutes les possibilités de réduction de charges administratives. Il rendra son rapport au terme de 18 mois de travail.
En matière de logement, les deux délégations se sont mises d’accord à étudier l’impact des mesures prises pour faire baisser les prix des terrains à bâtir. Au cas où les résultats de ces mesures s’avèreront insuffisants, le nouveau gouvernement envisagera l’introduction d’une taxe sur la spéculation foncière.
Au chapitre de la fiscalité, Monsieur Juncker a retenu que les deux délégations jugent la politique satisfaisante. L’imposition des revenus d’épargne à hauteur de 10% pour les non-résidents interviendra en 2006. Pour les résidents, l’étude se poursuit, le gouvernement voulant la combiner avec la disparition de l’impôt sur la fortune.