Dans l’édition du 1 juillet de l’hebdomadaire « Le Jeudi », Marie-Thérèse Gantenbein, nouvelle élue du CSV, présente ses priorités politiques.
Dans l’édition du 1 juillet de l’hebdomadaire « Le Jeudi », Marie-Thérèse Gantenbein, nouvelle élue du CSV, présente ses priorités politiques.
Le ton alto
Chanteuse, Marie-Thérèse Gantenbein la jouera sur un ton alto.
Premier essai transformé ! Marie-Thérèse Gantenbein a joliment négocie le scrutin national alors qu’elle ne se donnait pas grande chance face aux autres ténors, aux gros bras de la politique nationale.
En revanche, au plan local, elle en connaît un morceau. « Je fus la première femme élue au conseil communal de Hespérange en 1988. Puis la première femme échevin, en 1997. Puis la première bourgmestre, en 1999. Et aujourd’hui, je suis la première femme députée de Hespérange. »
Dans une première vie, elle fut enseignante. En toute logique, échevin, elle prit en charge l’enseignement. Puisqu’elle connaît la musique, elle s’occupa aussi des arts. « Dans ma famille, se rappelle, souriante, cette toute jeune grand-mère, nous n’avions pas à manger si nous n’apprenions pas la musique ».
Apprendre encore
Aussi se lança-t-elle éperdument sur les gammes. Aujourd’hui encore, Marie-Thérèse Gantenbein donne de l’alto à la chorale de Fentange. La bourgmestre préfère de loin le contemporain davantage le reflet de « l’expression de l’évolution de la société. C’est vrai en musique mais aussi en architecture, en architecture d’intérieur. »
« Je devrai d’abord apprendre le fonctionnement de la Chambre. Je pense que je me pencherai sur ce qui touche à l’enseignement et à la culture. Mais aussi à l’aménagement du territoire. Il s’agira d’imaginer des idées nouvelles face au développement du sud de la capitale. »