La réaffectation de l’actuelle clinique St-Louis d’Ettelbrück
Question parlementaire du député Marco Schank
Monsieur Jean SPAUTZ Président de la Chambre des Députés Luxembourg
Luxembourg, le 5 décembre 2001
Monsieur le Président,
En date du 7 mars 2000, j’avais déjà adressé au Gouvernement une question parlementaire concernant la réaffectation de l’actuelle clinique St-Louis d’Ettelbrück une fois la construction du nouvel hôpital achevée.
Le Ministre de la Famille, de la Solidarité Sociale et de la Jeunesse, ainsi que celui de la Santé et de la Sécurité Sociale m’ont répondu en date du 16 mars 2000 que la question du sort réservé aux bâtiments de la Clinique St-Louis était à leurs yeux prématurée.
Or, il se trouve que le devenir des installations actuelles a donné lieu ces derniers temps à une série de réflexions et de démarches variées notamment de la part du collège échevinal de la commune d’Ettelbrück ou encore du Ministère de la Famille. Il résulte de ce qui précède que si la question du sort de l’ancienne clinique St-Louis pouvait encore paraître prématurée il y a presque deux ans, il en est autrement aujourd’hui.
Dans ce contexte, il y a lieu de remarquer que certains médecins plaident pour la mise en place d’un campus hospitalier sur le site concerné. Ils font valoir que ce concept a le mérite de répondre aux aspirations nouvelles des patients de la région et rappellent que l’hôpital a de plus en plus vocation à se muer en pôle d’attraction permettant aux patients de retrouver en un seul endroit centralisé plusieurs spécialistes oeuvrant dans des domaines distincts.
Dans ce contexte, je souhaite poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé et vous prie de bien vouloir les lui transmettre: Le gouvernement a-t-il à ce stade pris une décision concernant la réaffectation de l’ancienne clinique St-Louis? Et si oui, laquelle? A-t-il envisagé, voire approuverait-il l’idée de développer dans le paysage hospitalier du Nord de notre pays un concept cohérent sous forme d’un campus hospitalier polyvalent? Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Marco SCHANK Député