Fraktionspräsident Marc SPAUTZ im „RTL – Background am Gespréich” vom 3. Februar 2024
CSV-Fraktionchef Marc SPAUTZ war am letzten Samstag, gemeinsam mit der LSAP Vize-Fraktion Präsidentin Paulette LENERT, Gast in der „Radio RTL Lëtzebuerg“ Politsendung „Background am Gespréich“, um die bisherige Bilanz der neuen CSV-DP Regierung zu kommentieren.
Marc SPAUTZ zeigte sich erfreut darüber, dass die neue Regierung, die erst seit dem 17. November 2023 im Amt ist, überaus schnell gehandelt hat und bereits erste Vorhaben ihres Programms zur Bekämpfung der Krise umgesetzt hat.
Die Steuertabelle wurde zum 1. Januar 2024 an die Inflation angepasst und somit die Kaufkraft der Bürger gestärkt.
Am vergangenen Freitag beschloss die Regierung einen ersten Massnahmenkatalog, um der Bau- und Immobilienbranche neuen Elan zu geben, mehr Wohnungen auf den Markt zu bringen und deren Zugang zu erleichtern. Verschiedene Massnahmen beschränken sich teilweise nur auf 12 Monate und sollen vor allem wieder Optimismus ausstrahlen und kurzfristig Wirkung zeigen. Im Nachhinein könne man die Effizienz dieser Massnahmen genauer bewerten und diese gegebenenfalls verlängern oder nicht. Eine breite Diskussionsrunde mit allen Akteuren der Bau- und Immobilienbranche startet Ende Februar 2024, um Lösungen zu finden, die dem Sektor auch mittel- und langfristig Aufwind geben und dem Wohnungsmangel entgegenwirken. Die Kosten für den Staatshaushalt könne man laut SPAUTZ zwar noch nicht genau abschätzen, seien aber unbedingt notwendige Investitionen in die Zukunft. Nichtstun wäre dagegen fahrlässig und würde nicht zuletzt der gesamten luxemburgischen Wirtschaft erheblich schaden.
Marc SPAUTZ bemängelte hingegen, dass diese schnell umgesetzten Maßnahmen in der Öffentlichkeit durch die Diskussion über das Bettelverbot in der Stadt Luxemburg etwas in den Hintergrund gerieten und, darüber hinaus, die Opposition der Regierung nicht die übliche Schonfrist gewährt habe bevor sie mit Kritik loslege. Er zeigte sich sehr erstaunt über verschiedene Aussagen früherer Minister, die noch vor kurzem, einige sogar über Jahrzehnte hinweg, selber in der Regierungsverantwortung standen und jetzt die neue Regierung für ihre eigenen Versäumnisse kritisieren.
Marc SPAUTZ ist ebenfalls der Meinung, dass man den Regierungsmitgliedern keine Überheblichkeit und Arroganz vorwerfen könne, sondern dies sei vielmehr als Ausdruck von Stärke und Tatendrang der neuen Regierung zu deuten.
Beim Bettelverbot gehe es nicht darum, die Ärmsten der Gesellschaft zu gängeln, sondern gewisse untolerierbare Auswüchse in den Griff zu bekommen. Marc SPAUTZ stellte unmissverständlich klar, dass weder die CSV noch die Regierung das einfache Betteln verbieten wollen. Vielmehr müsse die Armut als solche bekämpft werden, was sich bekanntlich auch Premier Luc FRIEDEN auf die Fahne geschrieben habe. Marc SPAUTZ räumte allerdings ein, dass die bisherige Debatte unglücklich und unnötig war und man dies anders hätte regeln können.
Den Vorwurf, die neue Regierung sei zu sehr wirtschaftlich und nicht genügend sozial ausgerichtet, liess Marc SPAUTZ nicht gelten. Er verglich die neue Regierung mit einem „Flugzeug mit einem sozialen und einem wirtschaftlichen Flügel“ die sich ausbalancieren müssen. Wirtschaft gehe nicht ohne Soziales und umgekehrt.
In der Rentenfrage stellte Marc SPAUTZ ebenfalls unmissverständlich klar, dass, dass der erste Pfeiler der gesetzlichen Rente nicht angetastet werde, jedoch bei den Zusatzpensionen (2. und 3. Pfeiler) noch Spielraum bestehe. Dies soll 2025 im Rahmen eines breiten „Rententisch“ mit allen betroffenen Akteuren diskutiert werden. Die Vorarbeiten hierfür laufen dieses Jahr in bilateralen Gesprächen mit allen Beteiligten (Regierung, Parteien, Arbeitgeberverbände, Gewerkschaften, Zivilgesellschaft).
Persönlich freut sich Marc SPAUTZ auf seinen neue Aufgabe als Fraktionsvorsitzender der CSV, einen Posten den er bereits von 2011-2013 innehatte. Er beteuerte jedoch dass, unter seiner Führung, die CSV-Fraktion keineswegs nur den „Chor der Regierung“ stellen werde, der den Refrain singt, sondern konstruktiv aber auch kritisch die Regierungsarbeit bewerten wird.
Le président du groupe parlementaire CSV, Marc SPAUTZ, dans l’émission „RTL – Background am Gespréich ” du 3 février 2024.
Samedi dernier, Marc SPAUTZ, président de la fraction parlementaire du CSV, était l’invité de l’émission politique „Background am Gespréich“ sur „Radio RTL Lëtzebuerg“ en compagnie de la vice-présidente du groupe parlementaire LSAP, Paulette LENERT, pour commenter le bilan du nouveau gouvernement CSV-DP.
Marc SPAUTZ s’est montré très satisfait de la rapidité d‘action du gouvernement, en place seulement depuis le 17 novembre 2024, et qui a déjà mis en oeuvre des premières mesures anti-crise de son programme.
Ainsi, le barème fiscal a été adapté à l‘inflation au 1er janvier 2024 afin d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
Le gouvernement vient également d’adopter vendredi dernier un catalogue de mesures visant à donner un nouvel élan au secteur de la construction immobilière, à augmenter le nombre de logements et d’en faciliter l’accès. Certaines d’entre elles sont limitées à 12 mois afin de redonner de l’optimisme et d’obtenir des résultats dans l’immédiat. Après coup, on pourra évaluer plus précisément l’effet de ces mesures et les prolonger le cas échéant. Une discussion plus large avec tous les acteurs du secteur immobilier sera lancée fin février 2024 afin de trouver des solutions qui devront stabiliser et relancer le secteur à moyen et long terme et permettre de pourvoir au manque de logements. Selon Marc SPAUTZ, les coûts de ces premières mesures ne peuvent pas encore être évalués avec précision, mais sont des investissements indispensables dans l’avenir. Ne rien faire serait, en revanche, une négligence inexcusable qui nuirait à l’ensemble de notre économie.
Marc SPAUTZ a par contre regretté que ces premières mesures importantes aient été quelque peu occultées par les débats autour de l’interdiction de la mendicité dans la Ville de Luxembourg. De plus, l’opposition n’a pas accordé au nouveau gouvernement le délai de grâce habituel avant de se lancer dans la critique. Marc SPAUTZ s’est ainsi montré très étonné de certaines déclarations d’anciens ministres qui, il y a peu de temps encore et pour certains pendant des décennies, étaient eux-mêmes responsables de la politique gouvernementale et critiquent aujourd’hui le nouveau gouvernement pour leurs propres manquements.
Marc SPAUTZ est d’avis que reprocher une attitude prétentieuse et arrogante aux membres du gouvernement n’est pas de mise, mais qu’il s’agit plutôt de l’expression de la force et de l‘activisme positif du nouveau gouvernement.
Ainsi, l‘interdiction d’une certaine forme de mendicité organisée et nocive ne doit pas avoir pour objectif de pénaliser les plus pauvres de la société, mais de maîtriser certaines dérives intolérables. Marc SPAUTZ a précisé sans ambiguïté que ni le CSV ni le nouveau gouvernement ne souhaitent interdire la simple mendicité. Il faut plutôt lutter contre la pauvreté en général, ce que le Premier ministre Luc FRIEDEN s’est également engagé à faire. Marc SPAUTZ a toutefois reconnu que le débat autour de la mendicité simple était malheureux et inutile et qu’on aurait pu régler cela autrement.
Par ailleurs, Marc SPAUTZ a fermement rejeté le reproche général de l’opposition que le nouveau gouvernement favoriserait le volet économique au détriment du social. Au contraire, le nouveau gouvernement serait plutôt comparable à un „avion avec une aile sociale et une aile économique qui doivent s’équilibrer“. L’économie ne va pas sans le social et inversement.
En matière de retraites, Marc SPAUTZ a clarifié que le premier pilier de la retraite obligatoire ne serait pas touché, mais qu’il restait une marge de manœuvre pour les retraites complémentaires (2e et 3e piliers). Cette problématique sera discutée en 2025 dans le cadre d’une large “table ronde sur les rentes et pensions” avec tous les acteurs concernés. Des entrevues préparatoires ont lieu en 2024 dans le cadre de discussions bilatérales entre toutes les parties concernées (gouvernement, partis politiques, organisations patronales, syndicats, société civile).
Sur un plan personnel, Marc SPAUTZ se réjouit de sa nouvelle mission comme président du groupe parlementaire CSV, un poste qu’il a déjà occupé de 2011 à 2013. Il a toutefois tenu à préciser que, sous sa direction, le groupe parlementaire du CSV ne se contentera pas du rôle de la chorale qui ne fait que chanter le refrain du gouvernement, mais évaluera de manière constructive et critique le travail du gouvernement.