Laisser le choix aux familles!
Selon le gouvernement, la situation des familles s’est améliorée grâce aux décisions et mesures mises en œuvre ces dernières années ?
Qu’en est-il réellement ?
Est-ce que toutes les familles ont vu leur situation s’améliorer grâce à la politique familiale du gouvernement ?
A y regarder de plus près, on parvient à des conclusions contraires. Le gouvernement avait annoncé vouloir faire « plus » pour les familles. Or, pour certaines familles les mesures décidées par le gouvernement se traduisent dans les faits par un « moins ».
Le CSV est en faveur d’une politique familiale responsable, cohérente et orientée vers l’avenir. Une telle politique ne saurait défavoriser les personnes les plus vulnérables. Nous sommes bien conscients que la politique familiale a besoin d’être réorientée. Elle doit être davantage axée sur la redistribution qui ne saurait être conçue sans tenir compte des principes de solidarité et de sélectivité sociale. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Une politique familiale réussie est une condition sine qua non de la pérennité de notre pays. Assurer le bien-être des familles, c’est investir dans l’avenir. Le pays se porte bien lorsque les familles se portent bien.
Claude Wiseler
Président du groupe parlementaire
Mehrere tausend Euros weniger
Durch die Vereinheitlichung des Kindergeldes und der Schulanfangszulage sowie der Streichung der Erziehungszulage hat sich die Regierung klar positioniert. Sie hat nicht vor alle Familien zu unterstützen, sondern bevorzugt das Familienmodell wo beide Eltern berufsfähig sind.
Die Harmonisierung des Kindergeldes triff besonders schwer kinderreiche Familien mit geringem Einkommen. Der finanzielle Verlust beim Kindergeld macht z.B. für eine Familie mit drei Kinder 2.860 € pro Jahr aus. Sollte eines der beiden Elternteile ausserdem sich zeitweise um die Erziehung der Kinder kümmern ohne in den Genuss des Elternurlaub zu kommen, und hätte dieses Elternteil Anspruch auf die abgeschaffene Erziehungszulage gehabt, kommt man auf einen kumulierten finanziellen Ausfall von 8.680 €. im Jahr. Der Verlust macht sich schon bei einer Familie mit zwei Kindern bemerkbar. Ihren Verlust beziffert sich auf 774 € jährlich ohne Beachtung eines möglichen Verlustes durch die Abschaffung der Erziehungszulage in Betracht zu ziehen.
In diesem Kontext sei noch einmal auf die soziale Dimension der Erziehungszulage erinnert. Die Erziehungszulage ist auch an jene Eltern ausbezahlt worden, die nach dem Mutterschaftsurlaub ihre berufliche Tätigkeit weiternachgegangen sind, weil ihre Einkommenslage den Verzicht auf eine Arbeitstätigkeit nicht zugelassen hat. Die Abschaffung der Erziehungszulagen ist für diese Familien besonders hart, da keine Alternativmöglichkeiten für sie vorgesehen wurden.
Die Familienpolitik der Regierung die unter dem Motto „Däitlech méi“ steht, und die eigentlich zu Gunsten der Kinder und Familien gemacht sein sollte, äussert sich konkret durch ein „Däitlech manner“. Sie stellt ein gutes Beispiel antisozialer Politik dar. Obendrein hat die Regierung auch ein Paradigmenwechsel vollbracht. Die soziale Selektivität taucht nirgends mehr auf.
Für die CSV ist soziale Selektivität kein leeres Wort. Wir wollen eine sozial gestaffelte Zulage für kinderreiche Familien („allocation pour familles nombreuses“) einführen. Ausserdem sprechen wir uns für die Schaffung einer Alternative zur Erziehungszulage aus, die jenen sozial-schwachen Familien zugutekommen soll.
Congé parental: Plus de Flexibilité!
Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Une telle responsabilité requiert du temps et les parents en ont besoin. A choisir, la plupart des parents qui exercent une activité professionnelle préfèrent passer plus de temps avec leurs enfants et leur famille à une inflation d’incitatifs financiers.
Le CSV prend à cœur le souhait de nombreux parents et veut flexibiliser encore davantage le congé parental afin de mieux tenir compte des besoins des familles. Le congé parental a été d’ores et déjà flexibilisé. La réforme aurait pu cependant être plus ambitieuse. Pour le CSV, chaque parent devrait pouvoir opter à l’avenir en sus du congé parental à plein temps de quatre et six mois, (i) d’un congé parental à plein temps de huit mois, de même que (ii) d’un congé parental à temps partiel de huit, douze et seize mois. Les parents qui travaillent quarante heures par semaine devraient en outre pourvoir réduire pendant le congé parental fractionné choisi la durée de travail. Cette réduction peut aller de vingt à quatre-vingt pourcent par semaine. L’accord de l’employeur est exigé en cas de fractionnement du congé parental et de réduction de la durée de travail.
Les conditions d’octroi du congé parental devraient à nos yeux être également revues afin de faire bénéficier davantage de parents du congé parental.
Concilier de manière intelligente la vie familiale et la vie professionnelle bénéficie non seulement aux parents et à leurs enfants mais également aux entreprises et partons et au-delà à toute la société.
Pour une vraie promotion des compétences linguistiques des jeunes enfants!
Le CSV se montre plutôt sceptique à l’égard de l’éducation plurilingue des enfants âgés de un à quatre ans telle que préconisée par le gouvernement.
Le concept linguistique gouvernemental est sommaire et ne s’appuie sur aucune étude scientifique validée. Il risque de favoriser une certaine inquiétude auprès des parents qui se voient, par ailleurs, poussés vers une certaine conception de l’éducation selon laquelle le plurilinguisme dès la petite enfance est primordial pour le développement ultérieur de l’enfant. L’équité recherchée entre les enfants ne devrait pas justifier les appréhensions que le nouveau concept fait naître auprès des parents.
A cela s’ajoute que l’offre en termes de places au niveau des structures d’accueil est insuffisante pour permettre à tous les enfants de bénéficier d’une promotion linguistique précoce. Les structures d’accueil privées rencontrent par ailleurs des difficultés à recruter du personnel bilingue.
Vu la situation linguistique hétérogène caractéristique pour notre pays, nous estimons que la langue luxembourgeoise en tant que langue de communication et d’intégration doit être promue de manière ciblée dès la petite enfance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le CSV a introduit l’éducation précoce au Luxembourg. La scolarisation précoce des enfants constitue l’instrument principal de l’intégration linguistique en permettant aux enfants d’apprendre le Luxembourgeois. Il n’est dès lors pas étonnant que l’éducation précoce soit considérée comme un élément clé du système éducatif luxembourgeois.
Afin de promouvoir l’égalité des chances de tous les enfants, le CSV est d’avis que le premier cycle de l’école fondamentale est destiné à l’apprentissage et la consolidation de la langue luxembourgeoise.