Hintergrund dieser Treffen ist die Frage, ob Hellas für die Umsetzung des von der „Troika“ (EZB, EU-Kommission und IWF) auferlegten Sparprogrammes mehr Zeit bekommt. Griechenland schlägt vor, das Reform- und Sparprogramm um zwei Jahre zu verlängern./
Le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker a apporté mercredi son soutien à la Grèce à condition qu’elle redouble d’efforts pour assainir ses comptes, lors d’un entretien avec le Premier ministre Antonis Samaras ouvrant un marathon diplomatique grec pour adoucir la rigueur.
Juncker hatte im Vorfeld seines Besuchs einen etwaigen Zahlungsaufschub für Athen nicht ausgeschlossen. Unter anderem Deutschland, Finnland und Österreich stehen einem solchen Szenario hingegen skeptisch gegenüber.
In diesem Kontext wird Samaras am Donnerstag in Berlin und am Samstag in Paris zu Gesprächen erwartet. Dort wird er versuchen, die deutsche Bundeskanzlerin Angela Merkel sowie Frankreichs Präsident François Hollande davon zu überzeugen, Griechenland mehr Zeit für die Erfüllung seiner Sparauflagen zu gewähren.
Doch große Entscheidungen werden vor dem Bericht der „Troika“ im September und dem EU-Gipfel Mitte Oktober nicht erwartet. Ohne weitere Finanzspritzen, droht Griechenland der Staatsbankrott.
Juncker: “Es gibt kein Grexit”
Im Gespräch mit dem “Luxemburger Wort” hat Juncker klargemacht, dass Athen keine Hilfe zum Nulltarif bekommt. „Griechenland muss sich noch weiter anstrengen, um seinen Haushalt zu konsolidieren. In diesem Sinne müssen glaubhafte und überprüfbare Schritte unternommen werden, bevor dem Land noch mehr finanzielle Hilfen zukommen können“, sagte er.
Er habe die griechische Regierung in diesem Zusammenhang darauf hingewiesen, dass weitere Strukturreformen – zum Beispiel im Bereich der Privatisierungen oder der Liberalisierung von „geschlossenen Berufen“ – dringend notwendig sind. In Athen hat sich der Luxemburger Regierungschef erneut gegen einen „Grexit“ ausgesprochen. Dies sei keine Lösung für die Probleme der Eurozone und würde die Lebensbedingungen vieler Griechen nur weiter verschlechtern.
„Ein Ausstieg Griechenlands aus der Eurozone hätte einen wesentlich höheren Kostenpunkt für die Euroländer, als eine weitere – an Bedingungen geknüpfte – Unterstützung Hellas“, betonte Juncker.
Quelle: wort.lu
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M. Juncker a aussi confirmé qu’aucune décision n’était attendue dans l’immédiat sur la demande grecque d’un délai supplémentaire de deux ans renvoyant à 2016 le retour du pays à l’équilibre budgétaire.
Cela «dépendra des conclusions de la mission de la troïka», représentant les créanciers de la Grèce, et qui doit conclure en septembre son dernier audit des comptes et des efforts de redressement du pays, a-t-il indiqué à l’issue de sa rencontre avec M. Samaras.
«Je suis aux côtés de la Grèce» a-t-il lancé, s’affirmant «totalement opposé à une sortie de l’euro» du pays, face aux tentations croissantes en Europe de lâchage d’Athènes.
Mais le chef de file de l’euro a fixé comme «priorité numéro un» au pays l’assainissement de ses finances, via une «stratégie robuste et crédible». «Dans l’immédiat, la balle est dans le camp grec. En fait, c’est la dernière chance et les Grecs doivent le savoir», a-t-il mis en garde.
Il a aussi demandé plus en matière de réformes structurelles, et jugé que «le programme de privatisation doit être relancé».
Première étape du marathon diplomatique
Les entretiens de MM. Juncker et Samaras, les premiers depuis l’arrivée au pouvoir de ce dernier en juin, sont une première étape du marathon diplomatique qu’Athènes entame pour tenter d’obtenir plus de temps pour mettre en œuvre la cure de rigueur que lui ont prescrite l’UE et le FMI en échange de son sauvetage de la faillite.
M. Samaras, qui veut aussi s’assurer de la reprise des versements au pays des prêts internationaux, doit s’entretenir vendredi à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel puis samedi à Paris avec le président français François Hollande.
«Nous sommes sûrs que la crédibilité du pays sera rétablie», s’est prévalu M. Samaras, indiquant avoir souligné à M. Juncker sa «détermination» à tenir les engagements du pays.
«Ce que demande la Grèce et le bon sens c’est un retour à la croissance», a-t-il relevé, à la veille du sommet crucial qui réunira jeudi à Berlin Mme Merkel et M. Hollande, pour discuter d’un éventuel assouplissement de la cure administrée à la Grèce.
«Tout ce que nous voulons, c’est un peu d’air pour respirer, remettre l’économie en route et accroître les revenus de l’Etat», avait fait valoir M. Samaras dans un entretien publié mercredi par le quotidien allemand Bild.
«Plus de temps ne signifie pas automatiquement plus d’argent», avait-il aussi souligné, alors que nombre d’analystes chiffrent de 20 à 60 milliards l’addition d’un sursis.
M. Samaras a souligné avoir assuré son homologue que le pays bouclerait «ces prochaines semaines le paquet de 11,5 milliards d’euros» d’économies que ses prêteurs (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) lui réclament pour 2013 et 2014.
Ces mesures pourraient même atteindre 14 milliards d’euros, pour compenser la baisse des impôts et cotisations sociales résultant des nouvelles coupes prévues, selon le ministère des Finances.
Feu vert ou pas en octobre
Ce tour de vis conditionne le déblocage de 31,5 milliards d’euros des prêts UE-FMI gelés depuis des mois, alors que le pays est à court de liquidités. M. Juncker a renvoyé sur RTL à octobre un feu vert ou non sur la reprise de cette perfusion.
Mais après deux ans et demi d’une stricte rigueur, qui vaut au pays une cinquième année de récession, la tension sociale remonte: la centrale du public (Adedy) a dénoncé des mesures «injustes et antipopulaires» et le syndicat du privé (GSEE) accusé le plan UE-FMI d’aggraver «récession et chômage».
Face à la France, perçue comme plus souple, l’Allemagne refuse dans l’immédiat toute renégociation du plan d’aide et Mme Merkel a réitéré mercredi en Moldavie qu’elle ne prendrait aucune décision avant la présentation du rapport de la troïka.
M. Juncker doit quitter la capitale grecque jeudi après-midi, sans autre rencontre prévue en dépit d’une demande de rendez-vous du chef de l’opposition grecque, le dirigeant de la Gauche radicale Syriza Alexis Tsipras. Le porte-parole du Syriza, Panos Skourletis a qualifié «d’inconvenance» cette fin de non-recevoir.
Source: wort.lu