CSV will bei Acta ganz von vorne anfangen/Le CSV veut renégocier l’ACTA

Kaum ein internationaler Vertrag hat in den letzten Jahren derart für Wirbel gesorgt wie das Urheberrechts-Abkommen Acta. Nun meldet sich die CSV zu Wort und möchte das umstrittene Vertragswerk am liebsten begraben./L’accord commercial anticontrefaçon (ACTA) n’a pas fini de faire parler de lui. Critiqué de toute part, il l’est à présent également par le CSV qui décrète qu’il faut l’enterrer.

CSJ-Präsident Serge Wilmes bringt es auf die Formel "Basta Asta!".
Seit fünf Jahren ist die Europäische Union in die Acta-Verhandlungen eingebunden. Das Abkommen soll sicherstellen, dass Autoren, Filmemacher, Künstler und Musiker für ihre Arbeit bezahlt werden. Gleichzeitig sollen Verstöße gegen das Urheberrecht in vielen Ländern gleich oder ähnlich verfolgt werden.


Doch die Kritik an Acta ist heftig. Netz-Aktivisten befürchten einen "Überwachungsstaat", der Nutzer und ihr Verhalten im Internet ausspioniert, und auch im Europaparlament wächst die Sorge, dass Acta "nicht richtig ausbalanciert" ist.

Viele Mängel, kaum noch Vertrauen.


Der CSV-Europaabgeordnete Frank Engel zum Beispiel findet eine Reihe von Mängeln in dem Abkommen. So seien der Text nicht präzise genug formuliert, vielfach blieben die Konsequenzen von Acta im Dunkeln. "Die Skepsis hat den ganzen Kontinent erfasst. Die Wahrscheinlichkeit ist groß, dass Acta tot ist", sagte Engel.


Der CSJ-Präsident Serge Wilmes pochte darauf, dass das Urheberschutzsabkommen auf jeden Fall Rechtssicherheit schaffen müsse. Er empfiehlt Neuverhandlungen auf EU-Ebene, die dann allerdings demokratisch legitimiert sein müssten und in transparentem Umfeld stattfinden müssten.

Quelle: wort.lu  (vb)
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ACTA ou accord commercial anticontrefaçon est un traité qui a pour but de renforcer les droits de la propriété intellectuelle. Il a été  négocié entre 2006 et 2010 par une quarantaine de pays.
Il permettrait de protéger davantage les droits d’auteur et de sanctionner les faussaires de manière similaire dans les pays qui l’ont ratifié.


Après avoir provoqué une levée de bouclier un peu partout dans le monde, ACTA est également décrié au Luxembourg via la voix du CSV. Selon Serge Wilmes, président des jeunes chrétiens-sociaux (CSJ), il faudrait définitivement en finir avec cet accord.
Renégocier le traité


Frank Engel, député européen CSV, souligne une série d’imprécisions dans le texte. Il estime également que le scepticisme a pris le dessus sur cet accord et que les chances sont minces pour qu’il survive.
Serge Wilmes a précisé qu’ACTA devait créer une sécurité juridique et suggère de renégocier le traité au niveau européen de manière transparente et dans le respect de la démocratie.

Source : wort.lu