Premières réactions au projet de budget du Président du Groupe Parlementaire, Jean-Louis Schiltz, du Président de la Comission des Finances, Michel Wolter et le rapporteur du budget Lucien Thiel (La Voix du Luxembourg, 29 septembre 2009)
Lucien Thiel, rapporteur du budget "Pour répondre aux effets de la crise, le gouvernement a choisi une politique anticylique qu’il ne peut pas arrêter brutalement. Les dépenses d’investissement sont donc poursuivies et les consommateurs sont ménagés. Mais, peu à peu, il faudra freiner les dépenses sans trop charger les groupes les plus fragilisés. D’où une approche sélective des transferts sociaux."
Jean-Louis Schiltz, Président du Groupe Parlementaire: "C’est un budget anticrise. Le gouvernement a choisi de ne pas modifier sa politique du jour au lendemain, ce que nous saluons vivement. Le paquet conjoncturel est ainsi poursuivi pour appuyer notre économie. Nous voyons en revanche que les recettes fiscales baissent. Ce qui signifie que nous devrons à l’avenir continuer la diversification de l’économie."
Michel Wolter, Président de la commission des Finances du Parlement a souligné la gravité de la situation: "Ce n’est plus comme en 2005 quand nous parlions de 300 millions, ici c’est un tout autre ordre de grandeur, il s’agit de 2 milliards d’euros. Ce sont 20% du budget qui manquent. Le grand défi, ce sera de voir comment éliminer ce déficit à partir de 2011."
Source: La Voix du Luxembourg, 29 septembre 2009