La mise en culture du miscanthus giganteus

Une question parlementaire de Monsieur le Député Marco Schank à Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural concernant les aides financières dans le domaine de la biomasse énergétique.

Face à l’épuisement des énergies fossiles, le miscanthus giganteus, également appelé “herbe à éléphant”, offre des perspectives intéressantes dans le domaine de la biomasse énergétique. Cette plante vivace permet de fournir des rendements annuels en biomasse allant de 15 à 25 tonnes de matière sèche par hectare et pousse facilement après chaque récolte. Elle peut être exploitée sur une période de 5 à 20 ans.

Les débouchés du miscanthus giganteus sont multiples parce qu’il peut être utilisé comme biomasse combustible ou encore comme litière pour animaux. En outre, il est de plus en plus utilisé dans la production de biocarburants dits de la deuxième génération.

Vu que la biomasse énergétique ouvre de nouvelles perspectives aux agriculteurs luxembourgeois, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural :

  • Existe-t-il des aides financières en faveur de la production de cultures dites énergétiques et plus particulièrement en faveur du miscanthus giganteus ?
  • Dans l’affirmative, les aides en question sont-elles adaptées de façon à ce que la mise en culture du miscanthus giganteus puisse avoir un avenir au Luxembourg ?
  • Au cas où un agriculteur décide de planter de l’herbe à éléphant sur une partie de ses terres mises en jachère, est-ce qu’il peut continuer de profiter des primes relatives à la mise en jachère de terres ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marco Schank
Député