La mobilité des travailleurs des nouveaux Etats membres de l’UE

Lors d’une prochaine réunion, la Commission de l’Emploi de la Chambre des Députés se penchera sur la libre circulation des travailleurs des nouveaux Etats membres de l’UE.

Les membres de la Commission du Travail et de l’Emploi ont inscrit à leur calendrier deux réunions importantes qui porteront sur deux dossiers différents.

L’emploi au Luxembourg, d’abord. Jeudi, les membres de la commission recevront le ministre de l’Economie, Jeannot Krecké, qui leur dressera l’état des lieux de l’économie du pays face au problème du marché de l’emploi et à la montée du chômage. «Cette question n’est pas uniquement de la responsabilité du ministre du Travail», a souligné hier Marcel Glesener, président de la commission du Travail et de l’Emploi, comme pour justifier cette requête de la part des membres de la commission.

Le second rendezvous, fixé au lundi 3 avril, concerne la libre circulation des travailleurs des huit nouveaux pays de l’Union européenne. Les membres de la commission ont demandé un entretien avec Jean Asselborn et Nicolas Schmit, respectivement ministre et ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’lmmigration. «Le gouvernement a jusqu’au 30 avril pour décider s’il maintient les dispositions transitoires à la libre circulation des travailleurs pour trois années supplémentaires. Or, on constate des divergences entre, et au sein des partis politiques. Nous demandons au gouvernement une position claire en la matière», a déclaré Marcel Glesener.

Une réunion des Vingt-Cinq avait lieu hier à Bruxelles, au cours de laquelle la Finlande, l’Espagne et le Portugal ont déjà annoncé leur intention de supprimer les restrictions à la mobilité des travailleurs.

Le président de la Commission du Travail et de l’Emploi, Marcel Glesener, est un expert reconnu en matière de l’emploi et des affaires sociales. Il a expliqué les enjeux que pose la mobilité des travailleurs d’Europe centrale et orientale dans une interview dans l’hebdomadaire Woxx, le 20 mars 2006. Lire l’interview

Source: Voix du Luxembourg, 29 mars 2006