Lors du Conseil de Gouvernement du 17 septembre 2004, les membres du gouvernement se sont penchés sur la préparation de la présidence luxembourgeoise de l’UE au premier semestre 2005.
Lors du Conseil de Gouvernement du 17 septembre 2004, les membres du gouvernement se sont penchés sur la préparation de la présidence luxembourgeoise de l’UE au premier semestre 2005.
Le Premier ministre et ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, a ainsi informé sur les discussions des ministres des finances et de l’économie à Scheveningen aux Pays-Bas. Les thèmes y abordés ( réforme du pacte de stabilité, perspectives financières de l’Union pour la période 2007 à 2013, évaluation à mi-terme du processus de Lissabon) touchent de près la présidence luxembourgeoise de l’UE.
En ce qui concerne le paquet financier de l’UE pour la période de 2007 à 2013, le Premier ministre s’est dit préoccupé par les divergences de vues des ministres des finances sur ce point. Quant au pacte de stabilité, le Premier ministre a souligné qu’une éventuelle réforme vise avant tout de mieux l’adapter aux cycles conjoncturelles et à la situation économique et financière de chacun des pays membres de l’UE.
Par ailleurs, les membres du gouvernement ont entendu le rapport du ministre de la coopération sur l’aide publique au développement en 2003.L’année dernière, l’aide publique au développement du Luxembourg a atteint un montant de € 171,7 millions, ce qui équivaut à 0,814% du Revenu National Brut. Il s’agit d’une augmentation de plus de 10% par rapport aux contributions en 2002.
Aide à la coopération : Le Luxembourg au premiers rangs
En ce qui concerne l’aide publique à la coopération, le Luxembourg s’est situé en 2003 au troisième rang mondial, ensemble avec les Pays-Bas, derrière la Norvège (0,92%) et le Danemark (0,84%).
En termes de déboursements au profit des pays en développement par tête d’habitant, le Luxembourg a, avec 318 dollars, occupé le premier rang mondial avant le Danemark avec 305 dollars et la Norvège avec 298 dollars. L’essentiel de l’effort de la coopération luxembourgeoise s’est concentré sur la lutte contre la pauvreté et sur la promotion du développement durable. La liste des pays cible de la coopération luxembourgeoise reste inchangée. En Afrique, il s’agit du Burkina Faso, du Cap Vert, du Mali, de la Namibie, du Niger et du Sénégal. En Amérique centrale, ce sont le Salvador et le Nicaragua et, en Asie, le Laos et le Vietnam. Les Territoires Palestiniens bénéficient des mêmes avantages que ceux en vigueur pour un pays cible. La contribution la plus importante (8,9 millions Euro) a été destinée au Vietnam.