Au « Jeudi », édition du 1 juillet 2004, le nouveau élu CSV, Ali Kaes, développe ses idées politiques.
Né de la terre et de l’usine, Ali Kaes jouera toujours la carte syndicale.
Il est né de la terre. S’est forgé en usine. Gardera toujours son âme syndicale. Député, Ali Kaes, 47 ans, conservera d’ailleurs une fonction dirigeante au LCGB.
Fils de cultivateur, Ali est vite entré à Good Year comme apprenti tourneur. Au fil du temps, il a pris en charge la défense de ses collègues pour devenir permanent syndical dès les années 80. Ce fut le point de départ d’une carrière qui se poursuit aujourd’hui : secrétaire de circonscription, secrétaire général adjoint du LCGB, président du Forum pour l’emploi depuis 1998. « Quel plaisir de travailler pour ces gens, de les retirer du chômage ! », dit-il.
Nommé sans voix
Parallèlement, Ali Kaes suit une carrière politique, entrant, mais sans élections, au consei communal de Brandenbourg. Il fait mieux en 1994, accédant au maïorat de Bastendorf.
On ne s’étonnera pas que le villageois compte à la Chambre, défendre la cause « d’un emploi pour tous, qu’ils aient ou non suivi une formation. Je m’engage comme syndicaliste, dans des dossiers comme celui des pensions ou de la caisse de maladie. Non, je ne suis pas mal pris comme parlementaire et syndicaliste. A la Chambre, je défendrai les intérêts des travailleurs. Nous rencontrerons des difficultés lorsqu’il y aura des mesures que nous ne pourrons éviter. C’est mieux d’envoyer des syndicalistes là où se prennent les décisions. Notamment pour y défendre les acquis sociaux ».