Le CSV lance sa campagne électorale
A six semaines de l´échéance électorale, le CSV (le parti chrétien-social) lance sa campagne pour les législatives.
“Nous allons y aller à fond pendant six semaines, nous voulions une campagne courte mais dense“, soutenait le secrétaire général du parti, Jean-Louis Schiltz, en présentant hier à Remich les axes principaux de la campagne.
Si les candidats du CSV partent, c´est classique, à la rencontre des électeurs lors d´une centaine de réunions organisées dans les quatre circonscriptions, le parti joue résolument la carte de la popularité de son chef de file, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker. “On sent que les gens veulent s´entretenir avec lui“, souligne Jean-Louis Schiltz. Dès lors, “il va au charbon, comme nous“.
En pratique, le CSV organise un “Juncker on tour“comprenant onze dates, dont la première a lieu ce soir à Niederanven.
Autre axe de la campagne, incontournable celui-là, les affiches du CSV qui annoncent “De séchere Wee”(“La voie sûre”), un slogan repris dans les spots destinés à la télévision. Projeté dans les salles obscures, un dessin animé, intitulé Xorro, ne manque pas d´humour en égratignant les adversaires politiques du parti chrétien-social.
“J´adore ce film, c´est gentil, ça fait rigoler et ça change un peu du sérieux de la campagne“, sourit le député Claude Wiseler.
Enfin, le parti doit dévoiler ses “55 propositions pour le Luxembourg“, annonce Jean-Louis Schiltz et mobilisera ses membres (ils seraient 9.617 inscrits au parti, selon son secrétaire général) le 20 mai à Ettelbruck, pour le “Walfest“.
Si les sondages sont actuellement assez favorables pour le CSV, “nous voulons gagner les élections et pas les sondages“, soutient Jean-Louis Schiltz, “nous devons faire campagne“.
Une campagne électorale dont les thèmes principaux sont, selon Claude Wiseler, “la politique de l´emploi, l´éducation nationale, l´Europe et la sécurité“. Et de poursuivre: “Nous voulons répondre aux soucis et aux questions des gens, c´est la logique de base.” Le député soutient que “nous ne faisons pas campagne sur le bilan (de la législature) mais sur l´avenir car le Luxembourg doit rester attractif pour les investisseurs et les entreprises qui veulent s´y implanter“.
extrait de: LA VOIX DU LUXEMBOURG du 05.05.2004