Interview avec Jacques Santer
Jacques Santer ne se représentera pas devant les électeurs, ni pour les élections législatives ni pour les européennes. A l’heure où la retraite s’annonce Jacques Santer affirme que c’est une conséquence logique. L’homme, politique jusqu’au bout des doigts explique: « Je voulais entrer au Parlement pour accompagner le travail que j’ai effectué à la tête de la Commission (de 1995-1999) : l’approfondissement du marché intérieur, l’introduction de l’euro et l’élargissement. J’ai accompli ma mission, je m’arrête là. »
Pour autant, l’ancien président du CSV, aujourd’hui membre du présidium du parti populaire européen ne risque pas de s’ennuyer. D’abord à la tête de la Fondation Grand-Duc Jean, qui préfigure le musée d’Art moderne Grand-Duc Jean, dont Jacques Santer assure l’ouverture pour 2006. Mais aussi à la tête de l’ERA (Académie européenne de droit) de Trèves. Et puis l’ancien Premier Ministre (de 1984-1995) voudrait « consacrer plus de temps à sa famille.
Extrait: Le Jeudi du 01.04.2004