La Politique d’intégration du CSV

Après avoir connu une longue période d’émigration pendant le 19ième siècle, le Grand-Duché du Luxembourg est devenu au fil des décennies un pays d’accueil pour immigrants.

Après avoir connu une longue période d’émigration pendant le 19ième siècle, le Grand-Duché du Luxembourg est devenu au fil des décennies un pays d’accueil pour immigrants.

En 2002, sur une population totale de 444.000 habitants, 167.000 étaient de nationalité étrangère.

Notre pays connaît toujours une immigration importante. Elle se compose essentiellement de citoyens communautaires, mais aussi de non communautaires.
La communauté étrangère a enrichi la vie sociale et culturelle du Luxembourg. Sans la main-d’œuvre étrangère, l’essor économique de notre pays n’aurait pas été possible.

La politique d’intégration doit reposer avant tout sur la compréhension mutuelle. Celle-ci est un facteur essentiel et primordial d’enrichissement mutuel.

Ensemble nous continuerons à vivre en harmonie avec nos différences respectives et dans le respect mutuel de celles-ci.

Le Luxembourg est l’Etat membre de l’Union européenne qui connaît le taux le plus élevé de résidents non-nationaux.

Les étrangers, originaires de plus de 140 pays différents, constituent une réelle richesse et une valeur ajoutée pour le Grand-Duché du Luxembourg. Cet enrichissement est à facettes multiples : social, culturel, économique…

La vie en commun nécessite un projet commun.

Le CSV s’est depuis toujours efforcé d’assurer aux concitoyens étrangers, dans le besoin des conditions de vie décentes. Le CSV s’est aussi attaché à tracer le cadre de la participation des Non-nationaux à la vie sociale et politique du pays.

Parmi les réformes majeures de ces dernières années, il convient de citer avant tout les réformes successives de la loi électorale. Ces réformes, réalisées à l’initiative du CSV, tracent le cadre de la participation des ressortissants Non-luxembourgeois à la vie politique. Elles constituent une avancée majeure.

Les citoyens communautaires, ayant vécu de manière ininterrompue pendant cinq ans au Grand-Duché peuvent poser leur candidature et exercer leur droit de vote lors des élections communales. L’électorat passif a été étendu au profit des ressortissants non communautaires pour les élections communales. Récemment cette reforme a pu être réalisée sans heurts et il faut s’en féliciter.

La possibilité d’accès des citoyens européens à la fonction publique, la mise en place de commissions consultatives, tant sur le plan national que communal sont d’autres exemples d’une politique d’intégration soutenue. De même, les nombreuses mesures prises dans le domaine de l’enseignement, notamment l’éducation précoce, permettent une meilleure intégration des enfants étrangers.

La langue n’est certes pas le seul facteur d’intégration, mais il reste qu’il s’agit d’un facteur d’intégration important qu’il ne faut pas négliger : Il est urgent d’encourager l’apprentissage de la langue luxembourgeoise.

Beaucoup de Non-Luxembourgeois ont déjà choisi cette voie de l’intégration. Il convient d’inciter les autres à les suivre.

La double nationalité constituera pour nous une nouvelle étape dans la suite de nos efforts pour favoriser au maximum l’intégration des nombreux Non-luxembourgeois qui vivent avec nous depuis des années.

Pour le CSV, seule une politique d’intégration soutenue, permettra de progresser dans le rapprochement socioculturel entre Non-luxembourgeois et Luxembourgeois.
Pour qu’à l’avenir aussi des citoyens d’origines différentes, puissent continuer à vivre harmonieusement ensemble.