Lors de la déclaration sur les grands axes politiques du nouveau gouvernement, le 12 août 1999, le Premier ministre Jean-Claude Juncker annonçait que les moyens budgétaires mis à disposition de l’aide publique au développement (APD) continueraient à augmenter. L’objectif consisterait à se rapprocher de 1 pour cent en termes du Produit national brut jusqu’à la fin de la législature en 2004.
Le rapport de l’OCDE sur la politique de coopération au développement du Luxembourg, publié en date du 19 juin 2003, prouve que notre pays est en train de réaliser ses objectifs ambitieux. L’APD est passée en effet de 99 millions de dollars en 1998 à 143 millions de dollars (128 millions Euro) en 2001. Pour l’année en cours, l’APD a atteint 0,84 % du Revenu national brut.
Le Luxembourg est ainsi un des rares pays qui réalisent l’exigence des Nations Unies en ce sens que les pays industrialisés devraient consacrer au moins 0,7 % de leurs richesses à l’aide publique au développement. Selon les données de l’ONU, ce pourcentage n’est actuellement atteint que par cinq pays, à savoir le Luxembourg, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et la Norvège.
Le Parti Chrétien Social se réjouit que la politique vigoureuse du Luxembourg en matière d’APD ait été reconnue maintenant par l’OCDE. Le CSV se réjouit d’autant plus que la reconnaissance ne porte pas seulement sur le volume financier de l’aide mais également sur le mode de fonctionnement de la politique de coopération luxembourgeoise, à savoir la concentration des efforts sur un nombre limité d’actions et de pays-cibles.
La politique de coopération au développement correspond aux objectifs que le CSV a formulé dans son nouveau programme de base. Elle correspond également aux axes développés dans le programme électoral du CSV en 1999, à savoir la priorité pour la lutte contre la pauvreté, la promotion du rôle-clé des femmes dans les sociétés en développement, la protection des ressources naturelles, l’adduction d’eau, ainsi que la promotion de l’accès au savoirs.