Les 16 et 17 septembre 2002, Madame Erna Hennicot-Schoepges, Ministre de la Culture a participé à Istanbul à une conférence de l’UNESCO. Cette conférence, en présence de représentants d’une centaine d’Etats, dont 80 ministres de la culture, a eu pour thème : « Le patrimoine culturel immatériel, miroir de la diversité culturelle ».
En effet, l’UNESCO, l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, accorde à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (les formes et les expressions culturelles spécifiques à un pays ou une région) la même importance qu’à la préservation du patrimoine culturel matériel (sites comme p.ex. la Vieille Ville de Luxembourg, détentrice de la distinction « patrimoine mondial » de l’UNESCO), ainsi que du patrimoine naturel (environnement). Il appartient aux gouvernements d’identifier ces formes et expressions culturelles spécifiques.
Dans ce contexte, la réunion à Istanbul, ville-carrefour de différentes cultures, a eu pour but de s’entendre sur les premières démarches publiques communes susceptibles de préserver ce patrimoine fragile.
Lors de son discours d’ouverture, le directeur général de l’UNESCO, Monsieur Koïchiro Matsuura a mis en avant que la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel constitue une « obligation vis-à-vis des générations futures ». Selon Monsieur Matsuura, « les sociétés oublieuses d’elles-mêmes sont condamnées à périr ».
La ministre de la culture en visite en Roumanie
Suite à la conférence à Istanbul, Madame Hennicot-Schoepges s’est rendue en Roumanie où elle mène des entretiens avec ses homologues roumains. La ministre de la Culture, de l’enseignement supérieur et de la recherche sera également reçue par le Président de la République de Roumanie, Monsieur Emil Constaninescu.
Madame Hennicot-Schoepges visite par ailleurs la ville de Sibiu dans l’ouest de la Roumanie. Elle s’y informe sur l’état d’avancement des travaux de restauration d’une maison au centre-ville auxquels participe le Service des sites et monuments du Luxembourg. Après la finition des travaux, la maison en question accueillera des institutions ayant trait à la langue et la culture de cette région de la Roumanie. Elle est également destinée à abriter un consulat honoraire luxembourgeois.