Etant donné que la présente question parlementaire, quoiqu’adressée au soussigné Ministre de la Santé, concerne d’une façon plus générale les relations extérieures, je me suis concerté avec Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères pour la réponse donnée ci-après.
Tout comme ses partenaires de l’Union européenne, le Luxembourg reste attaché à la politique d’une « Chine unique ».
Néanmoins, le Luxembourg adhère pleinement au principe fondamental inscrit dans la Constitution de l’OMS, dont le but premier est d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible. Par conséquent, le Gouvernement s’est félicité de l’accès qu’ont pu avoir les experts de l’OMS sur le territoire de Taiwan lors de la crise du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
Dans le contexte de la lutte contre la grippe aviaire, l’Union européenne a confirmé son souhait que la coopération entamée entre l’OMS et le Taiwan à l’occasion de la crise du SRAS soit renforcée de sorte à protéger les intérêts de santé des habitants de Taiwan et à tenir dûment compte des efforts à l’échelle mondiale en faveur de la santé publique.
De concert avec ses partenaires de l’Union européenne, le Luxembourg continuera à appuyer les efforts des responsables de l’OMS, et notamment de son Directeur Général, pour trouver des solutions pragmatiques et flexibles qui permettent l’inclusion d’exp~rts médicaux et de santé publique taiwanais dans des réunions techniques et des groupes de travail organisés sous les auspices de l’OMS en vue d’assurer l’application authentiquement globale des règles sanitaires internationales.
Suite à un accord intervenu avant la réunion de l’Assemblée mondiale de la santé, un vote sur la question de l’inscription du point « Participation de Taiwan comme observateur à l’OMS et à l’AMS » à l’ordre du jour de ladite réunion n’a pas eu lieu.
Zréck