Schwachstellen bei der Polizei als Sicherheitsrisiko
Nach Schneider-Aussagen: CSV verlangt Aufklärung
In einem Schreiben an den Parlamentspräsidenten spricht sich die CSV-Fraktion für eine nicht-öffentliche Sitzung der für die öffentliche Gewalt zuständigen Kammerkommission aus. Dort sollen jene Schwachstellen für die innere Sicherheit auf die Tagesordnung gebracht werden, die laut jüngsten Aussagen des zuständigen Ministers im Polizei-Audit offengelegt worden sind.
Etienne Schneider hatte Montag bei einer Pressekonferenz einen direkten Zusammenhang zwischen den besagten Schwachstellen im Polizeiapparat und einer bestehenden terroristischen Bedrohung hergestellt. „Das hört sich für uns nach einer bedrohlichen Sachlage hin. Eine Sitzung des zuständigen Parlamentsausschusses mit dem Minister drängt sich ganz einfach auf. Es besteht Klärungsbedarf.“, so Fraktionschef Claude Wiseler.
* IM ANHANG: Das Schreiben von Fraktionschef Claude Wiseler und dem Abgeordneten Michel Wolter an Parlamentspräsident Mars Di Bartolomeo
Monsieur le Président,
Par la présente, nous aimerions vous informer que notre groupe politique souhaiterait l’organisation d’une réunion de la Commission de la Force publique concernant les points faibles relatifs à la sécurité de l’État, tels qu’ils auraient été identifiés dans l’audit externe de la Police grand-ducale.
La société mandatée pour la réalisation d’un audit externe dans le cadre des travaux préparatifs relatifs à la réforme de la police aurait révélé un certain nombre de faiblesses en ce qui concerne la sécurité de l’État luxembourgeois. Ce constat a en effet conduit Monsieur le Ministre à ne pas mettre à disposition du grand public l’intégralité de l’audit en question.
Nous rappelons que nos membres en charge du dossier sont allés consulter l’audit à plusieurs reprises et n’ont pas été à même d’identifier les éléments relatifs à la sécurité de l’État ayant amené le Ministre à refuser la divulgation de l’audit au public.
Or, s’il s’avère que notre État présente effectivement des failles au niveau de la sécurité, tel que Monsieur le Ministre l’a déclaré récemment dans la presse, nous estimons cette situation particulièrement inquiétante, et ce notamment dans un contexte de menaces terroristes éminemment élevées.
Ainsi, notre groupe politique insiste pour que ce point soit rapidement traité, le cas échéant à huis-clos, dans le cadre d’une prochaine réunion de la Commission de la Force publique, et ce évidemment en présence de Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure.
Nous vous saurions gré de bien vouloir transmettre la présente missive à Madame la Présidente de la Commission de la Force publique.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
Claude Wiseler Michel Wolter
Président du groupe Député