Lacune sécuritaire sur une plateforme étatique

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Monsieur le Président,

Par la présente nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat, à Monsieur le Ministre des Médias et des Communications et à Monsieur le Ministre de la Justice concernant les whistleblowers.

La radio 100,7 a rapporté la semaine dernière le cas d’une personne voulant avertir le service étatique GovCert d’une lacune sécuritaire sur une plateforme étatique. Cette personne aurait toutefois insisté de ne pas vouloir dévoiler les informations à sa disposition (mots de passe de plus de 1000 utilisateurs de cette plateforme, parmi lesquels des ministres, députés, journalistes et agents de l’Etat), que si elle restait à l’abri de poursuites pénales. N’ayant obtenu aucune garantie de la part de GovCert, elle aurait retenu lesdites informations.

Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  • Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer qu’après cet appel anonyme, les services étatiques ont passé en revue l’ensemble des dispositifs de sécurité des sites étatiques ?
  • Dans l’affirmative, quelles ont été les conclusions de cet « audit cyber-sécuritaire » ? Des lacunes ont-elles pu être dénichées et corrigées entretemps ? Quels sites étatiques ont connu ces lacunes ? Messieurs les Ministres peuvent-ils exclure que des données personnelles ont pu être consultées / dérobées par des personnes non autorisées ? La Commission nationale pour la protection des données, sinon les autorités judiciaires ont-elles été informées de ces incidents ?
  • Dans la négative, pour quelles raisons le gouvernement n’a pas entrepris un tel audit ?
  • Alors que, début 2015, le gouvernement a été invité à entamer les travaux préparatoires nécessaires en vue de modifier la loi du 13 avril 2011 sur les « lanceurs d’alerte », Messieurs les Ministres peuvent-ils nous expliquer pour quelles raisons, la Chambre des Députés n’a à ce jour pas encore été saisie d’un projet de loi afférent ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

         Diane Adehm                                                Gilles Roth

            Députée                                                          Député

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