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Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre des Communications et des Médias au sujet de la Société Européenne des Satellites (SES) et du rôle des administrateurs représentants de l’État luxembourgeois.
L’État luxembourgeois ensemble avec la SCNI et la BCEE détient 33,3% des droits de vote dans le capital de SES. Le gouvernement a également le droit de proposer un tiers des membres du Conseil d’administration, soit 6 administrateurs sur un total de 18.
Le 11 février 2018, l’opérateur privé luxembourgeois de satellites de télécommunications a annoncé le départ de son directeur général et de son directeur financier.
Le cours de bourse de l’action SES, qui a perdu deux-tiers de sa valeur les trois dernières années, a continué de chuter après l’annonce de ces démissions Cette baisse est un signe manifeste que les marchés financiers s’interrogent sur la stratégie et les perspectives de cette société. Les actions B (non cotées en bourse) détenues par l’État, la SNCI et la BCEE ont également connu une perte de valeur très significative.
Les dividendes à encaisser par l’État et les établissements publics baisseraient de 40 millions d’euros suivant les propositions de dividendes faites à l’assemblée générale. Par ailleurs, beaucoup de particuliers luxembourgeois détiennent des actions de la société dans leur portefeuille et connaissent eux aussi des pertes significatives.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Communications et des Médias :
- Comment le Premier Ministre, ayant dans ses attributions le secteur des médias et des communications, et dont des conseillers sont représentés au Conseil d’administration de SES, voit-il ces développements ?
- Quel est l’impact de la baisse significative du dividende et de la valeur de la participation détenue sur les finances publiques ?
- Pourquoi un poste d’administrateur, revenant à l’État luxembourgeois, a-t-il été laissé vacant ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Laurent Mosar
Député
Zréck