Monsieur le Président,
Conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire urgente à Madame la Ministre des Finances et à Monsieur le Ministre du Travail.
Le crédit d’impôt énergie avait été introduit dans le contexte d’un accord tripartite pour aider les citoyens à faire face à l’inflation. Actuellement, ce mécanisme est limité pour l’année 2023 à la période qui se situe entre le 1er janvier 2023 et le 31 mars 2023, puisque l’indexation reportée en juillet 2022 doit tomber en avril 2023.
Dans un sujet publié sur Paperjam.lu, intitulé « Pourquoi votre salaire risque de diminuer en avril », il est fait le calcul qu’une personne gagnant le salaire social minimum non qualifié (sans autres avantages) se retrouve, après la fin du crédit d’impôt énergie, avec un salaire net similaire (à quelques centimes près) à celui qu’il touchait en janvier 2023 (en prenant donc en compte les deux indexations de février 2023 et avril 2023).
Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre des Finances et à Monsieur le Ministre du Travail :
- Est-ce que le Gouvernement peut confirmer ce calcul ? Quelle est son appréciation de la situation ?
- La fin du crédit d’impôt énergie va donc particulièrement pénaliser les plus petits salaires. Est-ce qu’au regard de la situation actuelle, le Gouvernement n’estime-t-il pas qu’il est urgent et nécessaire de prévoir des aides supplémentaires, par exemple en rallongeant la période d’application du crédit d’impôt énergie, pour les personnes les plus durement touchées par l’inflation et la perte de leur pouvoir d’achat ? Est-ce que d’autres aides sont prévues pour venir en aide aux ménages ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.
Marc Spautz
Député
Zréck