Den Zouwuess u Gebuerten zu Lëtzebuerg brengt e Mangel un Hiewane mat sech. Fir wat wëllt d’Regierung net méi Hiewane forméieren?

Monsieur le Président,

 

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé ainsi qu’à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse au sujet des professions de la Santé, notamment celle de sage-femme.

Il me revient que des personnes ayant eu un diplôme de fin d’étude secondaire et s’étant inscrit au Lycée Technique pour Professions de Santé (LTPS) aux cours du Brevet de technicien supérieur (BTS) de la sage-femme auraient eu l’information par voie postale qu’elles seraient mises sur une liste d’attente avant de pouvoir commencer leur formation.

Au vu de la pénurie de sages-femmes à Luxembourg annoncée à la fin de l’année 2019 par la vice-pésidente de l’Association Luxembourgeoise des sages-femmes (ALSF) dans le Luxemburger Wort et du fait que de nombreux délais d’inscriptions pour un Bachelor de sages-femmes auprès des universités étrangères (France, Belgique et Allemagne) soient déjà dépassés, j’aimerais poser les questions suivantes aux ministres :

  • À l’égard du manque de sages-femmes à Luxembourg de plus en plus aggravé par la croissance de la population et des naissances, le Gouvernement pourrait-il m’informer pourquoi il ne considère pas de former d’avantage de sages-femmes ?
  • Est-ce que le LTPS n’a-t-il pas la possibilité de composer plus de classes formant des sages-femmes?
  • Serait-il possible d’organiser de plus amples formations dans les quatre maternités à Luxembourg, à savoir la clinique Bohler, la maternité Grande Duchesse Charlotte, la maternité du Centre Hospitalier Régional Emile Mayrisch et la maternité du Centre Hospitalier Régional du Nord ?
  • Pour quelle raison les inscrits ne sont informés que maintenant du fait d’être mis sur une liste d’attente si de nombreux délais d’inscriptions auprès des universités étrangères sont déjà dépassés ?

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Marc Spautz

Député

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