Wou a wéini geet déi vun der Familljeminister annoncéiert Struktur fir traumatiséiert DPI’en (Demandeur de Protection international) op ?

D’Äntwert op dës Fro kënn der ënnert dësem Link noliesen : QP3696

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je voudrais adresser une série de questions à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration concernant l’ouverture d’une structure pour les personnes DPI traumatisées.

Lors de la réunion de la Commission de la Famille et de l’Intégration du 13 novembre 2017, d’après le procès-verbal publié sur le site de la Chambre, Madame la Ministre a annoncé l’ouverture, en 2018, d’une « structure pour réfugiés gravement traumatisés par les événements qu’ils ont dû vivre ou dont ils ont été témoins ».

Madame la Ministre a encore ajouté en guise de précision qu’il était « prévu d’ériger cette structure dans le centre – plus précisément à Luxembourg, dans le quartier dit Mühlenbach (Millebach) -, où l’OLAI exploite déjà un foyer » et « que la prise en charge et l’encadrement de ces réfugiés traumatisés seront assurés par le Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique moyennant convention ».

Au vu de ce qui précède, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration :

–          Est-ce que Madame la Ministre confirme les informations qu’elle a avancées ?

–          Dans l’affirmative, y a-t-il eu des avancements dans le dossier ?

–          Y a-t-il une date prévue pour l’ouverture de cette structure ?

–          Quels moyens Madame la Ministre entend-elle allouer à cette structure ?

–          Madame la Ministre peut-elle me renseigner sur les procédures d’identification des vulnérabilités des demandeurs de protection internationale actuellement existantes ? À quel moment de la procédure d’asile ces personnes vulnérables sont-elles identifiées et de quelle façon?

–          Pour ce qui est de l’identification spécifique des personnes traumatisées, y a-t-il des agents de l’État formées au « Protocole d’Istanbul », qui permet d’enquêter efficacement sur la torture et autres peines ou traitements cruels ? Sinon, comment sont identifiées les personnes traumatisées ?

–          D’une façon générale, comment sont aujourd’hui pris en charge les réfugiés vulnérables ? Et plus spécifiquement les réfugiés traumatisés ?

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, aux assurances de ma considération parfaite.

Octavie Modert

Députée

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