Wéi gesäit déi politësch Analyse vun der Lëtzebuerger Regierung zu der Situatioun am Yemen aus ?

D’Äntwert op dës parlamentaresch Fro, fann der ënnert dësem Link : QP 12

 

Monsieur le Président,

 

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet de la crise humanitaire au Yémen.

En effet, en plus de trois ans, la guerre au Yémen a fait près de 10.000 morts, selon l’ONU. La situation humanitaire est terrifiante. Selon l’ONU encore, jusqu’à 14 millions de personnes pourraient souffrir de la famine dans les mois à venir. Pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, appelant à la fin des « violences », le Yémen est aujourd’hui « au bord du précipice ». Pour Unicef, le Yémen – avec 1,8 million d’enfants de moins de cinq ans en situation de « malnutrition aigüe » – est un « enfer sur terre » pour les enfants. Le Royaume-Uni appelle quant à lui ses partenaires au sein du Conseil de sécurité à agir pour promouvoir une solution politique. Même Washington demande aujourd’hui à l’Arabie saoudite la fin des frappes aériennes de la coalition menée par Ryad. Et Amnesty International demande aux Etats membres de l’ONU de « mettre un terme à leur silence assourdissant face à l’Arabie saoudite ».

J’aimerais dès lors poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes :

1. Monsieur le Ministre peut-il m’éclaircir sur son analyse politique de la situation au Yémen ?

2. Monsieur le Ministre peut-il m’informer sur les démarches de la diplomatie luxembourgeoise pour mettre la crise humanitaire du Yémen à l’ordre du jour et au niveau de l’Union Européenne et du Conseil de sécurité ?

3. Monsieur le Ministre peut-il me dire, enfin, s’il entend suivre personnellement l’appel d’AI pour mettre un terme au « silence assourdissant » face à Ryad ?

Je vous prie de bien vouloir croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma très haute considération.

 

Laurent Mosar

Député

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