Wéi ass d’Positioun vun der Regierung zu engem eventuelle Bäitrëtt vun Albanien an Nordmazedonien an d’EU ?

D’Äntwert op dës parlamentaresch Fro, fann der ënnert dësem Link: QP 844

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet de la perspective d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord à l’Union Européenne.

En effet, l’Union Européenne a décidé le 18 juin à Luxembourg de différer au mois d’octobre sa décision relative aux négociations pour une adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord : « Le Conseil reviendra sur cette question en vue de parvenir  à une décision claire dès que possible et au plus tard en octobre 2019. » Selon les agences, le Danemark, la France et les Pays-Bas freinent le processus d’adhésion. Des réserves seraient aussi formulées par l’Allemagne. Selon la presse nationale, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes aurait marqué son désaccord surtout face à la position française : « Allerdings gibt es in Europa Augenblicke, die man nicht verpassen darf. Ansonsten hat man am Ende gar nichts – weder Vertiefung noch Erweiterung. » (LW, 19.06.2019)

J’aimerais dès lors poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes:

1. Monsieur le Ministre peut-il m’exposer l’actuelle position du Gouvernement relative au processus d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord à l’Union Européenne?

2. Monsieur le Ministre pense-t-il toujours qu’une perspective concrète d’adhésion pour l’Albanie et la Macédoine du Nord reste une « conditio sine qua non » pour assurer la stabilité dans la région des Balkans ?

3. Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il m’expliquer comment le Gouvernement entend réconcilier les écoles de l’« approfondissement » et de l’« élargissement » à long terme ?

Je vous prie de bien vouloir croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma très haute considération.

 

 

Claude WISELER

Député

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