Sinn d’Stëbspartikelen an der Loft, déi an engem Büro am Gebai Pierre Werner um Kierchbierg detektéiert goufen, gesondheetsschiedlech fir déi Leit déi do schaffen?

Monsieur le Président,

 

 

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 84 du Règlement de la Chambre des Députés, nous aimerions poser une question urgente à Monsieur le Ministre de la Mobilité et des Travaux publics concernant l’analyse de l’air intérieur et des poussières sédimentées dans un bureau occupé par le Ministère de la Justice dans le bâtiment Pierre Werner à Luxembourg-Kirchberg.

 

Dans son rapport d’analyse du 13 juillet 2018 adressé à l’Administration des bâtiments publics, le bureau d’études LUXCONTROL note, en ce qui concerne les polluants organiques des poussières sédimentées, que « les quantités de composés organiques retrouvées dans les poussières déposées étaient toutes inférieures aux valeurs d’orientation existantes, à l’exception d’un retardateur de flamme ». En effet, pour le Tris(2-Chlor-Isopropyl)phosphate (TCPP), les analyses ont conclu à une valeur de 18 mg/kg à mettre en relation avec une valeur d’orientation de 5 mg/kg. Toujours selon ledit rapport, si la source de ces composés peut être identifiée, elle doit être éliminée/réduite. »

 

D’après un expert allemand en analyses environnementales et construction écologique, une charge polluante de 1,2 mg/kg serait à considérer comme étant normal, tandis qu’une charge dépassant les 10mg/kg pourrait être qualifiée d’ « extrêmement significatif ». En procédant à une interpolation de cette charge sur la qualité de l’air, on aboutirait à une charge polluante de plus de 31 ug/m3, ce qui serait plus que le sextuple de la valeur d’orientation (5ug/m3).

 

Au vu de tout ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

 

– Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces informations ? Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les agents y postés se sont plaints de la qualité de l’air dans un des bureaux du bâtiment susmentionné ?

 

– Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer si la contamination de l’air par du TCPP a été analysée ? A défaut, pour quelles raisons ceci n’a pas été fait ?

 

– Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer si d’autres analyses ont été effectuées pour identifier la source du TCPP dans les poussières déposées ?

 

  • Dans l’affirmative, lesquelles ? Quels ont été les résultats de ces analyses ?
  • Dans la négative, pour quelles raisons aucune analyse plus poussée n’a été effectuée ?

 

– Monsieur le Ministre peut-il nous informer sur le caractère cancérigène (potentiellement ou autre) du TCPP ?

 

– Comment Monsieur le Ministre entend-il procéder pour faire en sorte que les agents de l’Etat puissent travailler dans des conditions sanitaires acceptables ?

 

  • Les revêtements de sol seront-ils retirés et remplacés ?

 

  • Dans l’affirmative, endéans quel délai ?

 

  • Toujours dans l’affirmative, et en attendant, Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer qu’un nettoyage approfondi des revêtements de sol a été réalisé depuis et qu’il continuera à être effectué annuellement par la suite ?

 

  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il confirmer que ce nettoyage a été réalisé par une société spécialisée en la matière ?

 

  • Dans la négative, pour quelles raisons ceci n’a pas été fait ?

 

  • Dans la négative, Monsieur le Ministre peut-il exclure que les revêtements de sol sont à l’origine de la contamination ?

 

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

 

 

 

 

Laurent Mosar

Député

Gilles Roth
Député

 

 

 

 

 

 

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