Les dons d’organes au Luxembourg

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé concernant les dons d’organes.

En novembre 1982 le Grand-Duché s’est doté d’une loi sur le prélèvement d’organes et de tissus humains. D’après cette loi, chaque résident du pays est donneur potentiel d’organes, c’est-à-dire que les organes et tissus peuvent être prélevés après le décès de toute personne ayant eu son dernier domicile légal au Luxembourg et n’ayant pas, de son vivant, fait connaître, par écrit, son refus à un tel prélèvement. Or, au niveau du classement mondial du don d’organes, le Luxembourg se trouve quasiment en dernière place.

Ladite loi de 1982 a été modifiée par la loi du 25 juin 2015. Or selon mes informations, certains règlements grand-ducaux font encore défaut.

Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé :

  • Madame la Ministre peut-elle confirmer que les règlements en question ne sont pas encore en vigueur ? Dans l’affirmative, quelles en sont les raisons ?
  • Sachant que l’on connaît toujours un manque de dons d’organes au Luxembourg, j’aimerais savoir de Madame la Ministre, si, à côté des campagnes de sensibilisation pour les donateurs potentiels, le ministère fait aussi des campagnes auprès des médecins, ces derniers jouant un rôle important dans le contact avec les patients ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Sylvie Andrich-Duval

Députée

Zréck