De 24. Januar war den Internationalem Dag vun der Educatioun. D’Educatioun hei zu Lëtzebuerg, do räissen d’Froen un den Educatiounsminister net of. An dofir hunn ech genee op deem Dag dem Educatiounsminister eng weider Fro gestallt, déi virun allem d´Schüler aus der Beruffsausbildung staark intresséiert.

D’Äntwert op des parlamentaresch Fro fann der ënnert desem Link : QP 1772

Monsieur,

 

J’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l´Education au sujet de la formation professionnelle.

 

Le règlement grand-ducal du 9 janvier 2020 portant sur l’évaluation et la promotion des élèves de la formation professionnelle apporte plusieurs modifications au règlement grand-ducal du 15 août 2019. Parmi ces changements figure la modification de l’article 6 (2) qui fixe les critères d’évaluation du bilan final d’une formation DAP / DT de 2, 3 ou 4 ans.

Selon les dispositions de l’article 6(2) du règlement grand-ducal du 15 aout 2019, le bilan final est réussi si 4 conditions cumulatives sont remplies, dont la 4e condition stipule que « l’élèves a réussi tous les modules fondamentaux, à l’exception d’un seul module de stage. Or, l’actuel règlement grand-ducal supprime la disposition « à l’exception d’un seul module de stage », de manière à ce qu’il faut dorénavant avoir réussi tous les modules de stage pour pouvoir réussir le bilan final, qui à son tour est une condition pour être admis au projet intégré final (PIF).

Selon nos informations, dans certaines formations dont le DAP aide-soignant, DT administration et commerce, DT hôtellerie, DT tourisme, DAP restaurateur, DAP cuisiner (formation plein exercice) et le DAP restaurateur hôtelier, le dernier stage selon la grille horaire a lieu après le bilan final. La réussite de ce stage ne saurait dès lors constituer une condition pour réussir le bilan.

Dans la mesure où cette modification de la dernière phrase de l’article 6 (2) léserait gravement les élèves concernés en les condamnant à perdre une année de formation entière, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education :

 

  • Pour quelles raisons Monsieur le Ministre a -t-il décidé à ne plus prévoir cette condition ?

 

  • Quelles sont les conséquences pour les élèves concernés et pour l’organisation scolaire des établissements scolaires respectifs ?

 

  • De quelle manière le Ministre envisage-t-il remédier à cette situation pour éviter que les élèves concernés ne perdent une année de formation entière, tout en sachant qu’un élève ne peut participer à une session de rattrapage s’il n’a pas été déclaré admissible à la session ordinaire du PIF ?

 

 

 

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