Frais de postcure de malades affectés de troubles alimentaires

Une question parlementaire de Monsieur le député Mill Majerus à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale







Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale concernant les frais de postcure de malades affectés de troubles alimentaires. 

Selon mes informations, près de 2 % des adolescents et jeunes adultes, dont 90 % de femmes, souffrent de troubles alimentaires, surtout de boulimie (plus de 1 %) et d’anorexie (plus de 0,5 % de la population visée). Puisque le Luxembourg ne dispose pas de services thérapeutiques spécialisés, la Caisse Nationale de Santé oriente les malades vers des centres étrangers et prend en charge les frais de thérapie conséquents. Il y a lieu de souligner que les malades et leurs familles approuvent cette solution. 

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale:  




  • Monsieur le Ministre, est-il correct que, actuellement, le système de la sécurité sociale luxembourgeoise refuse de participer aux frais de postcure ? 













  • Si tel est le cas, quels sont les motifs de ce refus, alors que tous les experts en la matière soulignent avec force la nécessité absolue de telles prestations assurées par des équipes multidisciplinaires en régime stationnaire ou ambulatoire ? 













  • Vu l’absence de structures appropriées au Luxembourg, Monsieur le Ministre peut-il envisager une participation aux frais de postcure ? Monsieur le Ministre considère-t-il que de nombreux malades concernés, en majorité des jeunes adultes en voie de formation, ne sont pas en mesure de faire face par leurs seuls moyens propres à un coût mensuel d’accueil de postcure s’élevant en moyenne à 4.500 euros ? 










Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération. 

Mill Majerus
Député

 

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