L’annexe du Lycée Classique de Diekirch à Mersch

Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 75 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres au sujet de l’annexe du Lycée Classique de Diekirch à Mersch.

Lors du Conseil de Gouvernement du 25 août 2006, il a été décidé d’adopter un projet de loi visant à faire de l’annexe du Lycée Technique du Centre à Dommeldange un nouveau lycée indépendant. Cette décision a été motivée par l’envergure de l’actuel lycée, qui est le plus grand lycée du pays avec un effectif de 2.700 élèves répartis dans cinq annexes différentes. Le nouveau lycée sera appelé à scolariser prioritairement les élèves provenant de la vallée de l’Alzette.

A mes yeux, une situation semblable se présente pour le Lycée Classique/Technique de Diekirch (LCD) annexe de Mersch. Il est rappelé que le Lycée Classique de Diekirch (LTC) compte environ 2000 élèves repartis sur trois annexes différentes, dont celle de Mersch. Cette dernière, qui regroupe prioritairement les élèves du canton de Mersch, accueille chaque année un nombre de plus en plus important d’élèves, de sorte que la question de l’aménagement d’un lycée autonome à Mersch se pose. Il est encore rappelé que l’annexe du Lycée Classique/Technique de Diekirch à Mersch constituait déjà par le passé une entité autonome.

Dans ce contexte, j’aimerais poser la question suivante à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle :

• Le gouvernement ne pense-t-il pas que la transformation de l’annexe du Lycée Classique/Technique de Diekirch à Mersch en lycée autonome est opportune notamment sous son aspect de gestion administrative ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marcel OBERWEIS
Député

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