De Kyoto-Protokoll: Firwaat musse mer eis Kuelendioxidemissiounen em 28% reduzéieren?

Den CSV-Deputéierten Marc Spautz riicht eng Fro un den Emweltminister Lucien Lux.
Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 75 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Environnement concernant les engagements pris dans le cadre du Protocole de Kyoto.

Lors de l’émission « Kapital » du 7 décembre 2005 diffusée par la chaîne de télévision luxembourgeoise RTL sur le contenu et les engagements à respecter dans le cadre du protocole de Kyoto, Monsieur le Ministre de l’Environnement dans un élan « d’activisme de dernière minute » a affirmé que : «[…] Mir hu jo den Don vir Saachen op eis zoukommenzeloosen bis et dann heinsdo schonn bëssen ze spéit ass.[…] An an zwee Felder (tripartite CFL et protocole de Kyoto) hu mer gewaart a gewaart a gewaart bis dann den Zuch schonn an der Gare steet bis et dann heinsdo schonn ze spéit ass. An ech mengen hei ass ee vun de Punkte wou mir eng Potentialstudie lo maachen an engem Moment wou mer schonn am Prozess mat dra sinn[…].»

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Environnement :

• Pour quelles raisons l’analyse des potentiels de réduction des émissions de CO2 n’a-t-elle pas était entamée dès décembre 1997, date de la signature du Protocole de Kyoto ?

• Sur base de quels critères repose l’objectif du Luxembourg de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 28% par rapport au niveau de 1990 ?

• D’où provenaient à l’époque les données et études qui ont servi de base pour le calcul du potentiel de réduction de 28% pour le Luxembourg ? Dans ce contexte, avait-on pris en considération que la centrale TGV de Twinerg à Esch/Alzette et chaque nouvelle centrale de cogénération génèreraient des émissions supplémentaires de CO2 qui auraient des répercussions négatives sur notre bilan national ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz
Député

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