Réponse à la question N° 2615 (Question écrite) de Madame Françoise Hetto-Gaasch, Députée concernant Parking du “Rehazenter”, par Madame Lydia Mutsch, Ministre de la Santé:QP 2615
Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé au sujet des places de stationnement dans le Rehazenter en complément à la question parlementaire n° 2510 du 27 octobre 2016.
Dans votre réponse 16 novembre 2016, vous expliquez que le Conseil d’administration du Rehazenter a décidé de louer « un nombre d’emplacements bien défini » vers l’extérieur, afin de tenir compte d’une « occupation horaire bien différente des emplacements de parking ». Vous y expliquez également qu’un nombre de places de stationnement suffisant serait garanti aux patients du Centre et qu’une attention particulière est apportée au fait qu’à tout moment un nombre d’emplacements resterait disponible aux patients et aux visiteurs du Centre.
Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé :
- Dans votre réponse, vous faites état de 143 places de stationnement au niveau -1 du parking du Rehazenter. Combien de ces places de stationnement sont actuellement louées à des personnes de l’extérieur et sur le fondement de quels critères ces places sont-elles attribuées ?
- Combien de places de stationnement sont signalées comme « privé », respectivement « réservé » et ne sont dès lors pas à disposition des patients et visiteurs du Centre ?
- Vous expliquez que le taux d’occupation horaire du parking varie fortement. Dans ce contexte, comment est-il assuré qu’un nombre d’emplacements de parking suffisant est garanti aux patients et aux visiteurs, notamment au vu du fait qu’au cours de l’année 2014, en plus des 650 patients hebdomadaires en ambulatoire, le Rehazenter a réalisé 5.065 consultations médicales et 5.636 explorations fonctionnelles d’après les chiffre de 2014 ?
- Est-ce qu’il a déjà été constaté, par exemple, en recourant aux données relatives aux entrées et sorties du centre relevées par les caisses automatiques, que le nombre d’emplacements à disposition des patients et visiteurs se soit révélé insuffisant et dans l’affirmative, quelles ont été les suites y réservées ?
- Quelle est la durée d’engagement prévue dans les contrats de location et comment le nombre d’emplacements disponibles peut-il être ajusté pour garantir qu’un nombre d’emplacements suffisant soit disponible « à tout moment » comme vous l’indiquez dans votre réponse du 16 novembre dernier ?
- Quel est le loyer mensuel perçu et sur base de quels critères celui-ci a-t-il été fixé ?
- Vous expliquez que les statuts de la CNS permettent des transports en série pour les traitements au Rehazenter et que d’autres patients se font conduire par des proches. Dans ce contexte, partagez-vous l’opinion que les patients devraient, dans la mesure du possible, être encouragés à venir de manière indépendante au Rehazenter pour assister à leur thérapie ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Françoise Hetto
Députée
Zréck