Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions parlementaires à Monsieur le Ministre des Sports au sujet des cours de sauvetage.
Selon mes informations, en cas de congé de maladie prolongé de l’instructeur de natation, certaines autorités responsables de l’organisation des cours de natation scolaire autorisent récemment les enseignants d’éducation physique et sportive d’assurer la tâche de sauvetage et de surveillance lors du cours de natation, lorsque ces derniers disposent d’une qualification équivalente à un brevet de sauvetage élémentaire.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Sports.
Monsieur le Ministre peut-il me confirmer cette information ?
Dans l’affirmative, cette situation constitue-t-elle une exception ou devient-t-elle la norme ?
De quel brevet les enseignants d’éducation physique et sportive disposent-ils exactement pour pouvoir assurer la tâche de sauvetage et de surveillance pendant le cours de natation ?
Cette nouvelle approche sera-t-elle imposée prochainement par le gouvernement dans tous les lycées si les professeurs d’éducation physiques sont en possession du brevet de sauvetage ?
L’enseignant d’éducation physique et sportive est-il rémunéré de façon différente quand il effectue ce remplacement ?
Monsieur le Ministre ne juge-t-il pas qu’une telle situation mette en cause la sécurité des élèves, si les enseignants doivent non seulement assurer le bon déroulement du cours de natation mais aussi assurer la sécurité lors des cours de natation et diriger les opérations de sauvetage et de secours (éventuellement intervenir en cas d’urgence ) ?
Face à une telle répartition de la tâche, ne risque-t-on pas de dévaloriser le métier de l’instructeur de natation et de mettre en cause sa raison d’être ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Nancy Arendt
Députée