Des indicateurs pour mesurer les progrès en matière de développement durable

Le Ministre de l’Environnement a présenté, mercredi, 12 juin, une liste de 26 indicateurs susceptibles de mesurer l’application des principes
Le Ministre de l’Environnement a présenté, mercredi, 12 juin, une liste de 26 indicateurs susceptibles de mesurer l’application des principes du développement durable au Luxembourg. Les indicateurs portent sur l’économie, la justice sociale et la protection de l’environnement. En 1987, le rapport Brundland a défini le développement durable comme suit : « Un développement est durable quand chaque génération peut satisfaire ses besoins sans restreindre la possibilité des générations futures de satisfaire leurs propres besoins. » Lors de son récent discours sur l’état de la Nation, Monsieur Jean-Claude Juncker, Premier Ministre, a insisté sur la nécessité de définir des instruments d’évaluation fiables et vérifiables en matière de développement durable. Dans le domaine de l’écologie, les indicateurs, proposés par le Ministre de l’Environnement, portent entre autres sur la consommation du sol, la qualité de l’eau, le développement de l’agriculture biologique et les émissions des gaz à effets de serre. Les indicateurs proposés dans le domaine de l’économie analysent les différents types d’investissements, la consommation énergétique des entreprises, les finances publiques, le taux d’inflation, ainsi que l’utilisation des différentes formes de transport. En matière de politique sociale, les indicateurs évaluent les progrès dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le niveau de l’aide publique au développement, la qualité du logement et le niveau de scolarité. Lors de la présentation des indicateurs, le Ministre de l’Environnement a souligné que ceux-ci constituent des propositions qui peuvent, le cas échéant, être complétées. La présentation des indicateurs servirait tout d’abord à objectiver le débat sur le développement futur du pays. Au niveau international, les indicateurs proposés s’inscrivent dans le cadre de la préparation du sommet mondial du développement durable qui aura lieu à Johannesburg (Afrique du Sud) en septembre prochain. Le sommet dressera, dix ans après le sommet de la terre, le bilan de Rio et lancera de nouvelles initiatives.